De tout temps, les notions de vie et de mort ont été à l'origine de multiples questionnements, mais aussi de nombreuses craintes. En effet, l'Homme tente depuis des siècles de prendre le dessus sur son environnement, et cela, dans le but final de le maîtriser. Le droit de vie en est le plus bel exemple. Il est vrai que les avancées médicales et scientifiques nous ont permis de manipuler presque à la perfection les naissances, grâce, entre autres, à l'avortement, à la contraception, mais aussi à l'insémination artificielle. Mais qu'en est-il de la mort ?
[...] Le droit de vie en est le plus bel exemple. Il est vrai que les avancées médicales et scientifiques nous ont permis de manipuler presque à la perfection les naissances, grâce, entre autres, à l'avortement, à la contraception, mais aussi à l'insémination artificielle. Mais qu'en est-il de la mort ? La notion de mort reste insaisissable, sa venue peu maitrisable, et est encore, de nos jours, un sujet tabou. A l'inverse de la vie, la mort ne semble pas être un droit mais plutôt un passage obligatoire imposé à chacun d'entre nous. [...]
[...] En ce qui me concerne, je m'intéresse au suicide depuis longtemps car c'est un acte que j'ai du mal à comprendre, n'arrivant pas à lui donner d'origines. De plus, la lecture de nombreux livres autobiographiques concernant des adolescents suicidaires, ne m'ont que peu aidé à mieux cerner le sujet. Il m'a donc parut intéressant d'étudier le suicide, au sein d'une approche psychanalytique, qui ne m'était de plus que peu familière. Qu'est ce que le suicide ? Suicide, crise suicidaire, tentative de suicide Quelles différences ? Avant de parler du suicide il me parait indispensable de le délimiter parmi les termes associés. [...]
[...] La seconde phase, succédant à la position schizoparanoïde, est la phase dépressive. Cette étape primordiale car maturante, a lieu vers 6mois (Ibid.). Lors de celle-ci, le nourrisson peut se séparer de sa mère et devenir un être différencié. Il se crée alors un espace entre le nourrisson et sa mère, appelé espace potentiel par Winnicott, permettant, entre autre, l'arrêt du clivage, de la projection et du déni (Prigent Y p.39). L'enfant va dorénavant passer par le jeu ou par des objets transitionnels afin de se sécuriser et d'exprimer ses affectes internes (Ibid.). [...]
[...] Le sujet n'ayant pu élaborer des défenses suffisantes face à ces derniers, le surplus d'angoisse grandissant peut alors le pousser au passage à l'acte suicidaire (Ibid.) Approche thérapeutique des suicidaires à travers la psychanalyse Le traitement des patients suicidaires comprend de nombreuses techniques psychanalytiques qui peuvent être mise en place par l'analyste de façon simultanée ou différée, en fonction du patient. Le premier aspect primordial de la psychanalyse est la présence que l'on doit apporter au suicidaire. Présence physique mais aussi morale, qui ne doit pas être exécuté exclusivement par l'analyste mais aussi par l'entourage du suicidaire, ce dernier jouant un rôle primordial dans sa guérison (Ladame F p.87). Néanmoins, l'analyste ne doit pas s'imposer de manière brutale, mais plutôt en alliant disponibilité et écoute attentive (Prigent Y p.180). [...]
[...] Néanmoins, lors de la phase œdipienne, ce courant permettant le bien être psychique de l'enfant va être interrompu. En effet, pulsion, fantasme et désir seront présent à travers un amour passionné pour le parent de l'autre sexe, ainsi qu'une forte haine pour celui du même sexe, mais vont être stoppés d'une part par les parents, et d'autre part par une culpabilité grandissante (Ibid.). De plus, le désir incestueux n'ayant pu être assouvi, cela va entrainer chez l'enfant l'apparition d'une frustration donnant naissance à une agressivité inconsciente (Prigent Y p.36). [...]
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