Le travail confère un statut, il assigne une position dans un ordre social, il est un vecteur d'intégration sociale et représente une valeur d'échange. Dans notre société, le travail payé occupe une place dominante. Nous voulons consommer, c'est l'idéal de nos vies, donc nous voulons travailler. Si le travail peut être médiateur de l'émancipation, il demeure aussi, pour ceux qui ont un emploi, générateur de souffrances. Intensification du travail, augmentation de la charge de travail et de la pénibilité, dégradation progressive des relations de travail (décisions arbitraires, méfiance, individualisme, concurrence déloyale entre agents, arrivisme…) sont vecteurs d'usure professionnelle manifestée par un état de fatigue, de désengagement, une perte de motivation et de stress. Ces états pathologiques peuvent s'aggraver vers l'épuisement professionnel.
[...] Dans notre société, le travail payé occupe une place dominante. Nous voulons consommer, c'est l'idéal de nos vies, donc nous voulons travailler. Si le travail peut être médiateur de l'émancipation, il demeure aussi, pour ceux qui ont un emploi, générateur de souffrances. Intensification du travail, augmentation de la charge de travail et de la pénibilité, dégradation progressive des relations de travail (décisions arbitraires, méfiance, individualisme, concurrence déloyale entre agents, arrivisme ) sont vecteurs d'usure professionnelle manifestée par un état de fatigue, de désengagement, une perte de motivation et de stress. [...]
[...] Le niveau d'étude de l'individu, son expérience et le travail réalisé représentent ses contributions ; ses rétributions sont le salaire, la stabilité d'emploi, les avantages sociaux, les possibilités de formation, l'avancement et les marques d'estime. Mobilisation au travail et satisfaction sont très liées, la relation au travail est affective. A partir des années soixante, en France, M. Crozier, sociologue des organisations, montre que les comportements des membres d'une organisation ne sont pas totalement déterminés par les règles formelles et ne sont pas, non plus, l'expression de la recherche de la satisfaction de besoins psychologiques. [...]
[...] Des travailleurs jettent l'éponge et ne se présentent pas à leur travail, déséquilibrant encore davantage l'organisation du travail et alourdissant la charge de travail des collègues. Selon l'INSEE, alors que les accidents du travail connaissent une lente décrue, les maladies professionnelles sont en forte augmentation depuis 15 ans, notamment les cancers et les troubles musculo squelettiques (TMS) En des ouvriers hommes disent travailler à la chaîne, contre des ouvrières. Source : enquêtes Conditions de travail, Dares Sur le long terme, le déclin des emplois industriels et les efforts de prévention ont permis une réduction significative de la fréquence des accidents du travail (AT). [...]
[...] Pearson Education France RAMAUT, D (2006). Journal d'un médecin du travail. Le cherche midi. RIPON, A (1983). La qualité de la vie au travail. Paris PUF Revue Le Nouvel Observateur 2415.du 17 au 23 février 2011. [...]
[...] Ramaut). Évidemment, il est préférable de mettre en place des mesures préventives dans les entreprises pour tenter d'éviter la survenue d'usure professionnelle chez les salariés ou détecter rapidement les prémices. Nous nous intéresserons plus particulièrement au milieu sanitaire et médicosocial où, comme dans d'autres secteurs d'activité, les établissements doivent composer avec la réduction du temps de travail, le déficit de moyens parfois, l'augmentation des exigences des tutelles, la gestion des périodes de formation, de récupération, d'absentéisme Le travail s'effectue à flux tendu Au niveau individuel, il faut que chaque soignant apprenne à identifier les premiers signes annonciateurs du burn-out et accepte l'idée d'un tel risque. [...]
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