Le Rorschach est un test projectif qui porte le nom de son inventeur, psychiatre suisse. Ce test est composé de 10 planches non figuratives qui visent à apprécier le fonctionnement psychique global du sujet, c'est-à-dire à repérer ses ressources, les possibilités de mobilisation du sujet ainsi que repérer ce qui est problématique dans son fonctionnement. Il existe différentes manières d'analyser les productions au Rorschach. Dans l'école française, on se réfère au cadre psychanalytique (...)
[...] CONCLUSION : Les sollicitations manifestes et latentes des planches présentées au sujet dans le cadre d'une passation au test du Rorschach sont d'une importance primordiale. Elles permettent au clinicien de situer globalement ce qui se joue potentiellement chez le sujet à la vue de ces planches et ce qui a pu l'amener à les interpréter de telle ou telle manière. Ces sollicitations sont à prendre en compte dans l'analyse globale d'un protocole de Rorschach, à côté de la cotation et de l'analyse proprement dite du protocole. [...]
[...] La couleur doit être reconnue et le clinicien va être attentif à ce que le sujet va en faire. Si les limites entre le dedans et le dehors ne sont pas assez fiables, le sujet aura tendance à projeter des représentations d'organes. PLANCHE 10 : Elle aussi est tout à fait singulière. Elle est, en effet, très éparpillée, les tâches occupent curieusement l'espace de la planche, avec une double caractéristique relevant à la fois d'une forte fragmentation et de points de contact entre les différents fragments. [...]
[...] Cette planche rend compte des positions prises vis-à-vis des images de puissance, c'est-à-dire identification à leur force dynamique à travers des représentations de personnages très actifs géant motard king kong ou bien de passivité, réceptivité à travers des productions signifiantes telles que une decente de lit ou un parchemin brûlé PLANCHE 5 : Elle est considérée comme celle de l'identité et de la représentation de soi. Elle renvoie à une problématique d'identité au sens psychique du terme, à la notion de self plutôt que simplement au schéma corporel. Cela explique son extrême sensibilité à toute forme de fragilité narcissique, c'est-à-dire à des manifestations dépressives liées à une mésestime de soi, ou au contraire à une affirmation mégalomaniaque de toute puissance etc. [...]
[...] La problématique de castration peut aussi être réactivée par le détail blanc, qui renvoie au manque ou à une problématique identitaire ou une problématique de perte d'objet. Un sujet en difficulté à cette planche va avoir tendance à donner une représentation unitaire. PLANCHE 3 : C'est une planche rouge et noire. Elle est soulagente par rapport à la précédente. L'impact de la représentation humaine peut y être facilement reconnu, et on l'attend. On s'attend aussi à ce que la dualité soit reconnue. PLANCHE 7 : Cette planche est en configuration bilatérale, avec beaucoup de blanc. Il n'y a pas de banalité à cette planche. [...]
[...] C'est une planche qui n'entraîne pas facilement des représentations agréables, sauf si on la prend à l'envers. On voit alors babar Il n'y a pas de banalité à cette planche. PLANCHES : Ces planches sont construites en configuration bilatérale. Elles favorisent l'évocation de représentations de relations dans les modalités les plus diverses : spéculaires, sous tendues par des mouvements objectaux et/ou agressifs etc. PLANCHE 2 : C'est une planche en rouge et noir. Elle peut réactiver l'angoisse de castration. On s'attend à ce que la configuration bilatérale soit reconnue. [...]
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