L'Université n'a-t-elle pas démissionné de sa fonction de services à la société ?
[...] Il s'agit ici du principe des actions réciproques. Simultanément, la force extérieure (l'événement traumatique) à la personne de la maison exerce une force sur les défenses de cette maison (porte+serrure) qui, à leur tour exercent une force sur A noter que la résistance de l'ensemble (serrure+porte) n'est ni proportionnelle, ni inversement proportionnelle à la force extérieure s'exerçant sur elle, elle est constante. Donc, à mesure que la force extérieure A (l'événement traumatique) croit et que l'expérience se répète et ceci de manière inattendue (surprenante), la personne de cette maison se sent torturer psychiquement puisque la résistance de ses défenses reste constante mais, elle maintient l'unité de sa personnalité, malgré la souffrance endurée. [...]
[...] Et, son caractère surprenant entraîne un grand déplaisir qui ne peut être surmonté c'est-à- dire que la victime n'arrive pas à se défendre réellement contre sa nocivité, à réagir de façon allotropique (transformer le monde environnant dans le sens d'une mise à l'écart de la cause du trouble, produire des représentations concernant le changement futur de la réalité dans un sens favorable à soi). Ces représentations se convergent vers le plaisir qui est une stratégie de support du déplaisir. Car, à défaut de ces représentations, le déplaisir croit et peut aboutir à l'autodestruction. En cas d'indigestion ou à défaut de clarté relative aux définitions précédentes ou pour décongestionner le cerveau en cas de trop de gymnastique, cette dernière est proposée afin de prendre distance de l'opinion publique profane. [...]
[...] Les définitions sont aussi nombreuses que les personnalités scientifiques qui ont abordé ce concept. Néanmoins, on ne peut passer sous silence celles de Sandor Ferenczi, une figure emblématique à qui l'approche contemporaine sur les états de stress post-traumatiques, les effets psychiques et les principes de prise en charge doit énormément.L'auteur, à savoir Ferenczi, définit et décrit l'ensemble des phénomènes consécutifs au traumatisme ainsi : choc inattendu, non préparé et écrasant, agit pour ainsi dire comme un anesthésique, qui se produit apparemment par l'arrêt de toute activité psychique, joint à l'instauration d'un état de passivité dépourvue de toute résistance Le traumatisme a des effets destructeurs auxquels le psychisme doit s'accommoder pour assurer sa survie. [...]
[...] Le psychisme humain est conçu comme un ensemble fonctionnel. Pour que cet ensemble tienne de façon efficace, il faut que les parties soient bien agencées et fonctionnent de manière cohérente. J'assimile cet ensemble, le psychisme humain bien entendu, à cette maison personnifiée susmentionné d'où, la porte et la serrure constituent le système de défense par excellence de celle-ci. Toute pénétration de cette maison par la porte via la serrure c'est-à-dire par l'usage de clef est jugée normale. Donc, aucune angoisse, aucun trouble psychique n'est possible chez la personne de cette maison, parce que c'est normal aux yeux de ses défenses. [...]
[...] Soeren Kierkegaard, Sigmund Freud, écrits sur l'angoisse, Paris, éd. Seghers 192p. Norbert Sillamy, dictionnaire de la psychologie, Paris, éd. Librairie Larousse 319p. Hans Selye, stress sans détresse, Québec, éd. Les éditions de la Presse 176p. Claude Paris, Yves Bastarache, initiation à la pensée critique, Québec, éd. C.G 277p. [...]
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