Freud est médecin. Il se voit comme un scientifique. Les années 30 sont les années scientistes où on entre dans la science. Il est partisan de la rationalité, de la science. Il est un chercheur et s'inscrit donc dans la lignée des Lumières. C'est un descendant du « connais-toi toi-même » de Socrate (« ne te prends pas pour ce que tu n'es pas, fais attention à la démesure »). Freud a toujours eu des rapports un peu distants avec la philosophie. Il se voulait être un thérapeute et non un philosophe. Il est parfois amené à traiter des thèmes dont les philosophes traitent.
Freud a dû beaucoup s'expliquer sur son travail car il a inventé une discipline. Il a souvent employé l'expression « la technique de défouissement d'une ville engloutie ». Certaines choses sont perdues dans l'inconscient. La psychanalyse est une sorte d'archéologie. Mais il faut après interpréter les « ruines », faire un travail d'exégèse. Il dit que nous procédons souvent par refoulement et tout ce que nous refoulons suit toujours le même trajet et ressort sous forme de symptôme névrotique (névrose = dysfonctionnement psychique).
La psychanalyse doit analyser ces névroses et en retrouver la cause. Il compare la névrose à un moment commémoratif où la plaque du monument est arrachée. Il commémore quelque chose mais on ne sait pas quoi. Il en est de même pour les névroses qui sont souvent répétitives.
La psychanalyse nous libère. Selon Freud, on ne comprend pas ce que l'on fait. Ce sont des moments durant lesquels les individus se mettent dans des situations de souffrance.
[...] Sigmund Freud: les principes, "le malaise dans la culture" et "l'avenir d'une illusion" Plan I. Les principes L'appareil psychique Le rêve La sublimation II. Le malaise dans la culture (1930) III. L'avenir d'une illusion (1927) I. Les principes Freud est médecin. Il se voit comme un scientifique. Les années 30 sont les années scientistes où on entre dans la science. Il est partisan de la rationalité, de la science. Il est un chercheur et s'inscrit donc dans la lignée des Lumières. [...]
[...] Le délire est une fiction qui n'a plus de contact avec la réalité. Alors que l'illusion (qui vient du grec ludus = le jeu) se joue de nous, nous trompe. L'origine de l'illusion est le principe de plaisir. C'est un désir dont mon plaisir est l'auteur. Pourquoi peut-on dire que la religion est une illusion ? L'origine de la religion n'est pas la raison. Elle n'est cependant pas un délire, car elle a un rapport avec la réalité. On ne peut pas prouver l'existence de Dieu ni prouver qu'il n'existe pas. [...]
[...] Les Anciens l'appelaient la libido sciendi. La sublimation est une échappatoire. II. Le malaise dans la culture (1930) La question du bonheur (chapitres 1 et Chacun de nous fait au début de sa vie une double expérience qui a des conséquences durant toute notre vie. C'est un sentiment de complétude. Sentiment de bonheur, d'être présent, il ne nous manque rien. C'est un bonheur narcissique, fusionnel, absolu. Nous cherchons cette complétude durant le reste de nos jours. Nous faisons aussi l'expérience de la désaide, la détresse, la déréliction. [...]
[...] Ce qui anime le Moi est le principe de réalité, la pensée rationnelle et socialisée. Il nous rappelle ce qu'il faut faire et ne pas faire pour ne pas être exclu de la société. Freud dit que ce qui caractérise notre vie psychique est un conflit permanent entre nos pulsions qui ne connaissent que le principe de plaisir et le Moi qui a nous maintient dans la réalité. Le Moi suis chargé de trouver des solutions entre les désirs qui montent du Ca et le principe de réalité. [...]
[...] Ce qui définit les sociétés dans lesquelles nous vivons est le progrès technique. L'homme a accompli tous les souhaits des contes Cela ne l'a rendu ni plus heureux ni plus malheureux. Pour définir l'origine de notre souffrance, il faut remonter jusqu'aux fondements de la socialisation. Pourquoi les hommes se sont-ils socialisés ? Selon Freud, les hommes sont poussés par la pulsion sexuelle, la libido. Elle est à l'origine de la société. Mais la société nous demande, pour survivre, des sacrifices pulsionnels et ainsi la libido, Éros est limité. [...]
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