En France et surtout en Argentine, la psychanalyse occupe une place prédominante dans le domaine de la santé mentale. Ce sont en effet les deux pays les plus freudiens du monde tandis qu'à l'étranger la psychanalyse est devenue marginale. En Europe du Nord et dans les pays anglo-saxons, par exemple, la psychanalyse n'est presque plus enseignée dans les universités de psychologie mais plutôt dans les facultés de lettres ou de philosophie.
Dans le chapitre que je vais étudier "la sexualité sans la psychanalyse ?", c'est Pascal de Sutter qui prend la parole. Ce dernier, qui est docteur en psychologie et sexologue clinicien, pense que quand une personne a des problèmes d'ordre sexuel, ce n'est pas un psychanalyste qui résoudra ces problèmes mais plutôt un sexologue et il parle alors de sexothérapie (...)
[...] Cet organisme qui rassemble une cinquantaine de sociétés scientifiques, cherche à coordonner leurs activités, à encourager la recherche et à promouvoir les enseignements dans la perspective de la construction européenne. Genève se révèle être un des moteurs principaux de la sexologie européenne. De nos jours, la sexualité est un thème très en vogue. Les médias, en faisant appel à des spécialistes, montrent qu'ils reconnaissent la sexologie en tant que discipline à part entière. Son identité s'est légitimement constituée à partir de la demande, lorsqu'une moindre pression sociale lui a permis de s'exprimer. Néanmoins la sexologie ne fait pas partie des spécialités du domaine de la médecine. [...]
[...] Mais celui-ci fut détruit par les nazis en 1933. En 1929, le philosophe anglais Bertrand Russell publie Marriage and morals où revendique une éducation sexuelle de qualité, le droit à une vie sexuelle avant le mariage et le droit au divorce. En 1931, à Paris, est fondée l'Association d'études sexologiques. Il s'agit de la première utilisation du terme sexologie dans son sens actuel. En 1966, le gynécologue William H. Masters et sa femme Virginia Johnson publient leurs observations sur les réactions physiologiques durant l'activité sexuelle dans Human sexual response (=Les réactions sexuelles). [...]
[...] C'est donc pour lui une pratique très dangereuse mais rien ne le prouve, d'autant plus que cette pratique est très largement répandue. La psychanalyse a également une conception bien faite de la femme : elles sont des perverses polymorphes, jalouses du pénis de l'homme. La sexologie renverse la question en se demandant si la sexualité masculine ne se construirait pas sur l'absence de seins. Pour Françoise Dolto, qui veut concilier psychanalyse et féminisme, les femmes ont des seins pour combler leur manque de pénis et l'absence ou le retard de développement mammaire est souvent dramatique. [...]
[...] Dans le chapitre que je vais étudier la sexualité sans la psychanalyse ? c'est Pascal de Sutter qui prend la parole. Ce dernier, qui est docteur en psychologie et sexologue clinicien, pense que quand une personne a des problèmes d'ordre sexuel, ce n'est pas un psychanalyste qui résoudra ces problèmes mais plutôt un sexologue et il parle alors de sexotherapie. Il se pose alors la question de la pertinence de la psychanalyse pour des troubles sexuels, nous allons donc voir les fondements de sa théorie. [...]
[...] Les théories freudiennes ont aussi leur part de vérité. Mais ce ne sont pas forcément les fondements théoriques de la psychanalyse qui aident à résoudrent les problèmes, certains psychanalystes ont en effet du talent dans leur métier et savent trouver les bon mots aux bons moments. La sexologie, quant à elle, est une science efficace car elle n'affirme pas détenir une vérité unique et elle remet toujours en question des hypothèses en constantes évolution. Elle revendique un esprit critique et est surtout basée sur l'observation. [...]
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