L'art est la représentation d'un artiste qui reproduit sur une toile par exemple son fantasme qui viendra à être déposé par différentes couleurs que le peintre mettra selon son inspiration. La création d'une œuvre pour un artiste est le fruit de pulsions inconscientes, refoulées qui lui permet d'échapper à la névrose ou à la folie. Cependant cela n'est pas toujours le cas, comme Camille Claudel qui a fini en établissement psychiatrique ne pouvant pas se réaliser à travers son œuvre.
L'artiste est en fait un enfant qui joue avec ses émotions, ses sentiments profonds et qu'il va libérer sur sa toile des pulsions inconscientes à travers le plaisir esthétique de se réaliser lui-même.
[...] Laissons Freud à sa théorie et voyons comment cette femme que Léonard a dessiné a pu être les fantasmes de ses désirs refoulés. La création d'une œuvre peut aussi venir de la spiritualité subjective mais qui mènerait l'artiste vers une jubilation d'ordre sexuelle. L'art représente les désirs narcissiques d'une artiste qui passe d'un fantasme exploité inconsciemment et qui viendrait se mouvoir sur la toile au travers de gestes qui donnera aux spectateurs un plaisir certain de contempler une œuvre par la représentation intérieure de l'artiste. [...]
[...] De Vinci a pris un risque qui s'est avéré payant car sa toile aujourd'hui à une valeur inestimable et qui fait fantasmer aujourd'hui des millions de spectateurs au musée du Louvre. Cependant, je m'étonne de l'aspect austère des paysages qui déchirent la perspective de l'œuvre, et même si la Joconde nous montre un aspect gai et chaud comme une mère protectrice, il n'en reste pas moins les ponts et routes que l'artiste nous a peint, me semble difficile d'accéder à cet endroit tortueux qui serait pour moi les déchirures passées que Léonard n'a pas su réussir à franchir ou bien alors bien difficilement. [...]
[...] Puis je penser que La Joconde serait le portrait idéalisé d'une femme inaccessible pour le Maitre et qui en secret était épris de cette dernière. Ainsi à travers sa toile, on peut constater les moindres pigments de peau, d'un réalisme extraordinaires dans la minutie des couleurs et ce qui attire l'œil c'est la sérénité de cette femme dans ce regard immobile avec un sourire narquois qui me donne l'impression qu'à chaque coin que je me trouve dans la grande salle du Louvre, il est toujours là à suivre nos pas. [...]
[...] L'œuvre me semble t-il, mobilise tous les sens de l'artiste dans son intimité lui procurant une sensation de plaisir de couvrir sa toile de sa pulsion artistique dans un moment intime ou il se retrouve seul devant la création de son œuvre qui pourra être interprété par la suite comme pathologique au moment de sa réalisation. Regarder une toile pour le commun des mortels, me semble assez subjectif mais dans point de vue psychanalytique, on peut apporter quelques éléments sur la façon dont Léonard a peint cette toile Maintenant, que j'ai bien observé la Joconde, je peux en dire ceci : cette femme avec une expression plus mélancolique avec un petit sourire est devant un paysage de rochers sombres sans lumières qui pourraient être les moments inconscients de léonard mais il montre cependant un réalisme dans les détails qui semble montrait que Léonard était un perfectionniste et qu'il ne devait rien laisser au hasard dans les œuvres qu'il peignait. [...]
[...] Je peux sans doute dire que la création de cette toile a été finement élaborée dans l'inconscient de Léonard et qu'à un moment de sa vie, il a pu, comme une pulsion sexuelle entrevoir la réalisation artistique de son fantasme le plus refoulé. Pour finir, sur l'interprétation de cette œuvre, on pourrait considérer que l'œuvre de Léonard a été élaborée pour s'approprier Mona Lisa sans rendre jaloux son mari et sa toile est la preuve d'une identification amoureuse, un modèle d'envie qu'il a réussi à obtenir à la volonté et l'envie des ses coups de pinceaux. [...]
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