Le psychologue clinicien s'occupe de patients en souffrance psychologique et morale. Il s'agit pour lui d'étudier et comprendre leurs conflits intra-psychiques ainsi que leur capacité à les résoudre. Pour cela, il peut travailler seul ou en binôme, quoi qu'il en soit son travail s'inscrit dans un travail d'équipe.
Quel est le rôle du psychologue clinicien hospitalier dans un service d'addictologie qui traite les patients alcoolo-dépendants ?
Premièrement il s'agit d'expliquer l'insertion du psychologue en milieu hospitalier et dans une équipe, puis d'étudier les différents outils de diagnostics qu'il utilise ainsi que les différentes thérapies pour accompagner et soigner le patient, ce qui nous amènera à décrire les grands axes de difficultés du métier. Enfin, nous verrons quelle est la place du psychologue en Europe.
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L'évaluation du syndrome de l'alcoolo-dépendance et de son intensité effectuée par le psychologue est la première étape qui vise à amener le patient à envisager un éventuel sevrage en voie d'une guérison sur le long terme. D'abord, le thérapeute cherche à évaluer le type de consommation d'alcool en se basant sur les critères du CIM-10* défini par l'OMS* (annexe 4). D'après Varescon, le psychologue détermine aussi le type de mésusage* de l'alcool par le DETA* ou bien l'AUDIT* (annexes 5 et 6).
Il s'agit également de dépister la présence ou non de pathologie psychiatrique et de définir le type de personnalité pour pouvoir déterminer le type de thérapie le plus bénéfique. Ainsi, Boulze & Launay nous disent que le psychologue peut utiliser des tests projectifs* comme le TAT*, le test de Rorschach, le MMPI-2* (plus spécifique dans la recherche de maladie psychiatrique), des auto-questionnaires ou bien par un entretien semi-structuré*.
De là, le psychologue fait de la prévention et insiste sur l'importance de faire un sevrage*. Il s'agit de lui présenter les limites du traitement en indiquant que seul le patient à la possibilité de décider d'être pris en charge et qu'elle ne pourra être efficace que si le patient est réellement motivé (...)
[...] 11-15). Paris : In Press éditions. Lejoyeux, M. & Paille, F. (2009). Alcool : Repérage et diagnostic. In Addictologie. (2ème édition). (Eds.). (pp. 87-90). [...]
[...] A partir de quand les psychologues estiment qu'ils ne sont plus dans la mesure de pouvoir aider seul le patient et peuvent-ils demander leur hospitalisation ? Glossaire AUDIT : Alcohol Use Disorders Identification Test, c'est un questionnaire de dépistage concernant l'alcoolisme CDD : Contrat à Durée Déterminée CDI : Contrat à Durée Indéterminée CIM : Classification Internationale des Maladies DESU : Diplôme d'Etudes Supérieures d'Université DETA : Diminuer, Entourer, Trop et Alcool ; c'est un questionnaire qui définit le type de mésusage EFPA : European Federation of Psychologists' Associations Entretien semi-structuré : forme d'entretien la plus utilisées, les questions ne sont pas brutes, le psychologue s'aide à grâce à des points de repères sur les types de questions à posées, c'est-à-dire qu'elles s'inscrivent dans le déroulement de l'entretien Mésusage : mauvais usage que l'on fait d'une substance toxique, dans ce mémoire elle fait référence à l'alcool MMPI-2 : Minnesota Multiphasic Personnality Inventory (traduit en français par l'Inventaire Multiphasique de Personnalité du Minnesota) OMS : Organisation Mondial de la Santé Sevrage : dans le cadre de l'alcoolo-dépendance, le sevrage désigne l'arrêt de la consommation d'alcool TAT : The matic Apperception Test; test de personnalité Tests projectifs : tests de personnalités qui se basent sur l'association libre Bibliographie Ouvrages : Adès, J. [...]
[...] Issy-les-Moulineaux : Masson. Lejoyeux, M. & Paille, F. (2009). Alcool : Traitements psychothérapiques. In Addictologie. (2ème édition). (Eds.). (pp. 109-112). Issy-les- Moulineaux : Masson. [...]
[...] Ici, le travail du psychologue est de mettre le patient en confiance, de mettre en évidence des liens entre l'alcool et les perturbations sociales, familiales etc. du patient, et de ne pas imposer l'abstinence comme solution immédiate. L'alcoolisation lors des consultations : Le psychologue peut être confronté à des patients qui viennent alcooliser en consultations. Il n'est pas du devoir du psychologue de juger mais d'amener le patient à verbaliser sur ce qui l'a amené à boire. La consultation en début de journée est une solution pour éviter que le patient arrive ivre. [...]
[...] ANNEXE 3 : Evolution, échelons et salaire Le psychologue hospitalier peut évoluer de deux façons. Dans le premier cas, le psychologue de classe normale à la possibilité d'évoluer sur 11 échelons. Et à partir du 7ème, il peut sur demande devenir psychologue hors classe et ne pourra évoluer ensuite que sur 7 échelons. Voici la grille de salaire d'une psychologue en classe normale (voir bibliographie, CGT Laborit): Donc à partir du 7ème échelon il y a une possibilité pour le psychologue de devenir un psychologue hors classe, voici la grille de salaire : ANNEXE 4 : Les critères du CIM-10 de l'OMS D'après les critères du CIM-10 proposé par l'OMS, il y a dépendance quand au moins trois réponses parmi les items suivants correspondent à la dernière année de la vie du patient (les critères suivant sont ceux officiellement proposés par l'OMS): 1. [...]
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