Il semblerait qu'au-delà du contexte socioculturel, dans lequel chaque individu a passé son enfance, il existerait des compromis inconscients qui conduiraient deux personnes à se préférer et à aller l'une vers l'autre dans ce choix mutuel du conjoint.
L'inconscient, que l'on ne contrôle pas, semble donc jouer un rôle prépondérant dans ce choix.
Il y a en effet, des forces inconscientes de l'ordre du fantasme, de l'imaginaire, du désir qui entrent en résonance et qui oriente deux individus l'un vers l'autre. Ces forces non conscientes, qui poussent un individu à aimer de façon élective, soulignent l'organisation spécifique de chacun au niveau pulsionnel et au niveau défensif, organisation sur laquelle nous n'avons aucun pouvoir de décision (...)
[...] Nous voyons bien que l'attraction réciproque, que deux individus peuvent éprouver l'un pour l'autre, trouve son origine dans des jeux d'interactions spontanés, inconscients, et qui semblent évoluer constamment en prenant appui sur l'enchevêtrement des rôles de chacun au sein du couple et dont l'attribution inconsciente n'est pas définitive, mais bien sans cesse remise sur la sellette en fonction des conflits intrapsychiques de chacun des partenaires de la dyade amoureuse. BIBLIOGRAPHIE . B. Bettelheim, Un lieu où renaître, collection réponses/Robert Laffont Mélanie Klein, Joan Rivière, L'Amour et la haine, PBP Jean-G. Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot Pierre Rey, Une saison chez Lacan, Essais points, Robert Laffont Jean-G. [...]
[...] Selon le même principe, une peur ou une fascination commune des pulsions peut amener deux individus à se choisir. L'un va donner en violence et en impulsivité ce qu'il attend à voir compensé par la sérénité de l'autre. Cette relation d'aide va permettre qu'un certain équilibre soit conservé au sein du couple et peut prendre la forme d'une activité de réparation, si l'on se réfère à Winnicott. Chaque partenaire aura, en fait, de façon tout à fait implicite, sans que cela soit ouvertement dit, son rôle à jouer au sein du couple, à la condition que ses propres dispositions inconscientes et latentes lui permettent d'assurer et d'assumer ce rôle. [...]
[...] Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot p Jean-G. Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot p Mélanie Klein, Joan Rivière, L'Amour et la haine, PBP p.113. Jean-G. Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot p.115. Jean-G. Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot p Jean-G. Lemaire, Le couple : sa vie, sa mort, Editions Payot p. [...]
[...] Les processus inconscients mis en jeu peuvent prendre également comme référence l'image du parent de même sexe. Le choix d'objet qui se réalise sur un mode défensif permet au sujet de mieux se protéger de désirs oedipiens trop intenses, refoulés dans l'inconscient mais non encore dépassés. C'est pour le sujet une façon de garder ses distances par rapport aux diverses expressions de ses pulsions partielles et la formation réactionnelle dans sa forme rejetante peut lui permettre d'échapper à l'identification à un des aspects de la mère ou du père. [...]
[...] L'inconscient intervient-il dans le choix du conjoint ou du partenaire amoureux ? Il semblerait qu'au-delà du contexte socioculturel, dans lequel chaque individu a passé son enfance, il existerait des compromis inconscients qui conduiraient deux personnes à se préférer et à aller l'une vers l'autre dans ce choix mutuel du conjoint. L'inconscient, que l'on ne contrôle pas, semble donc jouer un rôle prépondérant dans ce choix. Il y a en effet, des forces inconscientes de l'ordre du fantasme, de l'imaginaire, du désir qui entrent en résonance et qui oriente deux individus l'un vers l'autre. [...]
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