« Il n’est rien dans l’esprit qui ne fut d’abord dans nos sens » En vous référant à différents philosophes et en faisant preuve d’un esprit de synthèse, vous expliquerez ce qu’un tel axiome affirme, ce qu’il induit comme conséquence(s) et à quoi il s’oppose.

Résumé du document

« Il n'est rien dans l'esprit qui ne fut d'abord dans nos sens »

En vous référant à différents philosophes et en faisant preuve d'un esprit de synthèse, vous expliquerez ce qu'un tel axiome affirme, ce qu'il induit comme conséquence(s) et à quoi il s'oppose.

"L'axiome souligne que la base de tout ce qui est notre pensée est provenu des sens : cela veut dire que chaque idée que l'on forme est le produit d'une sensation forte qui se dégrade en impression intérieure atténuée formant une représentation imagée interne et en même temps un souvenir.
Cette théorie empiriste de l'esprit est issue de la philosophie anglosaxonne dont Locke et Hume sont des représentants. Elle s'oppose à la théorie innéiste française de Descartes selon laquelle il y a des idées innées qui ne proviennent donc pas des sens mais qui sont intérieures et indépendante de toute expérience faite par l'entremise de nos sens. " ...

Extraits

[...] Cela peut avoir des implications sur la théorie et la méthode psychologique d'étude de l'esprit à mettre en œuvre qui imposerait, selon cette perspective empiriste un travail d'étude de terrain pour observer les conditions dans lesquelles les individus vivent pour déterminer comment leur esprit fonctionne et comment ils appréhendent et ressentent la réalité, le ressentir étant donc un sentir redoublé. A l'opposé d'une théorie innéiste des formes psychologiques prédéterminées voire d'une théorie universelle psychologique indépendante de l'expérience. D'autre part, il y aurait une seconde conséquence importante plus littéraliste encore : rien ne proviendrait de l'esprit lui-même ni de l'expérience vécue mais tout viendrait des sensations. [...]

[...] Mais on pourrait bien penser que le vécu douloureux dans le présent est bien plus important souvent que la source ou le vécu passé. L'essentiel serait que rien de mal dans l'esprit ne soit présent ni dans les sens. Cette interprétation donc permet de penser à la distinction esprit/corps et permet de repenser ce qui détermine l'un l'autre, soit la totale autonomie de l'esprit par rapport au corps soit une influence réciproque ou soit deux influences détachées soit de l'esprit vers le corps (somatisation) soit du corps vers l'esprit (tel que cette formule le suggère). [...]

[...] « Il n'est rien dans l'esprit qui ne fut d'abord dans nos sens » En vous référant à différents philosophes et en faisant preuve d'un esprit de synthèse, vous expliquerez ce qu'un tel axiome affirme, ce qu'il induit comme conséquence(s) et à quoi il s'oppose. L'axiome souligne que la base de tout ce qui est notre pensée est provenu des sens : cela veut dire que chaque idée que l'on forme est le produit d'une sensation forte qui se dégrade en impression intérieure atténuée formant une représentation imagée interne et en même temps un souvenir. [...]