L'homme, par définition, au-delà de son statut d'être humain, fait partie des êtres vivants; et en tant que tel, il obéit aux lois qui s'y rapportent : il génère par nature une énergie vitale destinée à maintenir sa vie. L'organisme vivant existe dans un milieu et va avoir à y construire son individualité.
Ce milieu est directement en rapport avec la structure de l'organisme en question, il est relatif selon les individus et permet un travail d'adaptation et d'élaboration (notamment par les mécanismes d'assimilation et d'accommodation).
Mais cette expérience ne peut-elle pas se révéler formatrice dans le sens où elle propose à l'individu de cheminer vers une formation identitaire ? Cette transformation, pour se révéler "positive" ne passe-t-elle pas par un obligatoire travail d'acceptation, d'analyse, de réflexion et de reconsidération de son devenir ?
[...] La perte en fait partie: toutes les séparations, de la naissance à la mort, obligent à des renoncements définitifs et appellent ainsi à un cheminement nommé ''processus de deuil''. Mais cette expérience ne peut-elle pas se révéler formatrice dans le sens où elle propose à l'individu de cheminer vers une formation identitaire ? Cette transformation, pour se révéler ‘'positive'' ne passe-t-elle pas par un obligatoire travail d'acceptation, d'analyse, de réflexion et de reconsidération de son devenir ? Les prises en charge du deuil, l'accompagnement de ces expériences de souffrance sont des questions paradoxales à une époque où l'homme est de plus en plus empressé à maitriser la vie jusque dans la mort, à nier la souffrance, l'impuissance, et la finitude de toute existence. [...]
[...] Ils permettent d'accompagner le défunt et de permettre à celui qui ‘'reste'' de vivre le deuil. Face aux problématiques de notre société actuelle, devons nous parler de disparition ou de transformations des pratiques rituelles ? Comment considérer l'émergence de nouvelles pratiques ? Les modifications de ces rituels de deuils sont-elles en interaction avec ce refus croissant de la mort auquel nous tentons de faire face ? Cette rupture solennisée permet-elle aussi malgré la contrainte, l'acceptation d'un statut différent dans la société ? N'est-ce pas à nous d'accepter la mort avec les moyens appropriés ? [...]
[...] Deuils et séparations chez l'adulte et chez l'enfant - M.Hanus, La pathologie du deuil - C.Helson, Accompagner le grand âge - D.Renault, Travail de deuil, trajet de vie et transition psychosociale - G.Rubin, Travail de deuil, Travil de vie * 5e journée mondiale des soins palliatifs (jeudi 8 octobre 2009) Soirée débat autour du film ‘'Haut les cœurs'' de S.Anspach L'accompagnement pour qui ? Pour quoi ? Avec les bénévoles d'accompagnement et l'équipe de Jusqu'A la Mort Accompagner La Vie (JALMAV). [...]
[...] Représentations sociales : Ce qui vaut dans notre société ne s'applique pas forcément à un autre contexte socioculturel. Genre : L'homme et la femme vivront-ils le deuil de la même façon du fait des raisons d'origine psychologiques, sociales et culturelles ? Les rites, sens et fonctions Le sujet de la mort et du deuil aborde ce temps particulièrement empreint de rites qui entourent le défunt. Mais quels sont-ils ? Quel en est le sens et la fonction ? Pourquoi et comment diffèrent-ils selon les traditions rituelles ? [...]
[...] Mais des stratégies de résistances peuvent se mettre en place et entraver le travail de deuil. L'identification et la prise en compte des réalités sont donc une étape importante sur laquelle s'appuie l'élaboration du deuil. Il s'agit d'un travail d'acceptation, bien entendu fait de limites apportées par la subjectivité de chaque être, et qui instaure une ‘'vérité'' selon une nuance propre à chacun. Identifier les réalités c'est pouvoir les nommer et identifier ce qu'elles déclenchent en nous au niveau émotionnel et sentimental. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture