Elle est nécessaire au soin. Elle est caractéristique de toute relation humaine significative :
- Elle est circulaire, elle est un échange de gestes et de paroles : on ne fait pas de gestes techniques pures, tout geste s'accompagne de paroles. On peut dire que tout échange à une valeur de communication. Cette interaction est à double sens.
- Elle s'articule avec l'ensemble des fonctionnements mentaux des deux personnes. Cette relation est asymétrique car l'investissement de chacun est différent. La relation est différente selon les croyances de chacun, selon la représentation sociale et individuelle que le malade se fait de sa maladie (...)
[...] La relation soignant / soigné Elle est nécessaire au soin. Elle est caractéristique de toute relation humaine significative : - Elle est circulaire, elle est un échange de gestes et de paroles : on ne fait pas de gestes techniques pures, tout geste s'accompagne de paroles. On peut dire que tout échange à une valeur de communication. Cette interaction est à double sens. - Elle s'articule avec l'ensemble des fonctionnements mentaux des deux personnes. Cette relation est asymétrique car l'investissement de chacun est différent. [...]
[...] La relation est placée sous le signe de l'antipathie et du malaise. Le médecin ne doit pas se vexer à cause de l'image que lui renvoie ce patient et doit faire au mieux pour améliorer la situation. Parfois le patient peut même aller jusqu'à quitter son médecin. Le transfert négatif du patient est plus confortable à gérer qu'un transfert trop positif. Ces phénomènes existent aussi chez le soignant, il y a des échanges dans les deux sens : c'est la notion de contre-transfert. [...]
[...] Un choc psychique peut avoir une répercussion sur le corps : c'est la somatisation (selon Freud). On a par exemple une baisse de la défense immunitaire et une apparition des infections. Le psychisme fait un saut dans l'organisme. On parle alors de maladie pseudo-somatique (avec un tiret). Les bénéfices secondaires : Le malade tire profit de sa maladie. Il utilise la maladie de façon tactique pour obtenir satisfaction : demande de compensation sociale telle que l'arrêt de travail. Il doit toutefois accepter en échange le statut de malade avec les contraintes que cela comporte. [...]
[...] La notion de douleur n'est pas que physique mais aussi morale. Leriche était un pionnier de cette réflexion : la douleur physique n'est pas un simple influx nerveux mais la résultante d'un consultant et de l'individu entier La douleur morale est plus ou moins intense et le malade répond à cette situation par des tentatives d'adaptation : la plus courante est le recours à la régression. II) Différents types de réactions du malade face à la maladie : les conséquences psychiques : Toute maladie plonge le sujet dans une situation nouvelle et déclenche une réaction psychologique : Attitude de régression et de dépendance : Généralités : Elle est une forme de protection pour le patient, elle est assimilable à un repli sur soi et l'émergence de comportements infantiles. [...]
[...] Le patient confronte le médecin à son impuissance thérapeutique. Il faut éviter toute surenchère de médicament qui augmenterait les troubles. Face à de l'histrionisme (comportement théâtral excessif) ? le patient est subjectif, influençable et dépendant. il se colle constamment au médecin, cette attitude favorise une hospitalisation excessive, des risques iatrogènes. C'est une attitude visant à augmenter les bénéfices secondaires. Conclusion : le médecin ne doit pas juste poser un diagnostic technique mais aussi cerner la personnalité du malade et reconnaître ses propres émotions pour être vigilant à la façon dont se construit la relation (ce qui nécessite beaucoup de tps, d'écoute, La qualité de la relation est fondamentale dans le soin comme le soulève Balint dans son livre : le médecin, le malade et la maladie Il dit que le médicament le plus utilisé en médecine générale est le médecin lui-même. [...]
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