On estime aujourd'hui que 1% de la population souffre de troubles psychiques graves, soit 600000 personnes en France. Il est important de différencier handicap mental et handicap psychique. Le handicap mental est lié à une déficience intellectuelle qui apparaît la plupart du temps dès la naissance ou la petite enfance. Il peut être associé à des troubles du comportement plus ou moins graves et variables au cours de la vie, mais le handicap mental en lui-même est stable et irréversible.
Le handicap psychique, quant à lui, a pour origine une maladie psychiatrique grave qui survient en général à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. Il n'y a pas de déficience intellectuelle, même si les capacités intellectuelles et cognitives (c'est-à-dire de concentration, d'attention, de mémoire, de logique) peuvent être affectées.
Dans tous les cas, les troubles du comportement et du jugement liés à la maladie engendrent des problèmes relationnels et d'adaptation à la vie sociale et professionnelle. Le handicap psychique qu'entraîne la maladie peut-être variable au cours de la vie d'une même personne : il y a des périodes de crise, de rémission, de stabilisation. Cette variabilité dans le temps oblige à prévoir un projet de vie personnalisé qui soit évolutif, ainsi qu'un accompagnement souple et adaptable en permanence.
Le handicap psychique affecte le rapport à la réalité et donc les facultés de jugement. Les demandes (de travailler, de vivre de façon autonome) peuvent exister, mais les possibilités de réaliser ces souhaits ne sont pas toujours réelles. Le handicap psychique est un handicap invisible qui fait peur et qui est souvent facteur d'exclusion. En effet, la tendance à s'isoler des personnes atteintes va de pair avec la stigmatisation et la méfiance.
[...] Elle se déroule sur 12 semaines à raison de 20 à 30 heures par semaine. Le projet professionnel est travaillé au sein du LIFT sur 6 semaines avec une partie législation du travail et une partie technique réponse à une annonce, recherche de stages, A ce moment-là, le chargé d'insertion devient le référent principal. Le reste du temps se déroule en entreprise dans le but de voir concrètement quelles sont les capacités professionnelles des personnes dans l'objectif de les insérer en milieu ordinaire. [...]
[...] La réinsertion de malades psychiques Sommaire Introduction 2 I. Bref historique de la psychiatrie 3 A. Les évolutions essentielles 3 B. Organisation et tendances actuelles de la psychiatrie La sectorisation Politique d'insertion Evolution des représentations 4 II. Que se passe-t-il après l'hospitalisation ? 5 A. Un parcours psychiatrique type 5 B. Les principaux dispositifs d'insertion Le logement La vie professionnelle 6 Le rôle du LIFT (Lieu d'Insertion et de Formation par le Travail) 6 Le fonctionnement du LIFT La vie sociale 8 Le CATTP (Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel) 8 Le GEM (Groupes d'Entraide Mutuelle) 8 C. [...]
[...] N'est-ce pas trop lourd d'accompagner la réinsertion d'un proche souffrant de maladie psychique quand c'est à la demande de l'équipe soignante ? N'est-ce pas outrepasser leur place, au vu des sentiments et des émotions forcément impliqués dans la relation à un proche ? Pour chacun, on peut se demander qu'est-ce qu'être inséré exactement ? Etre autonome financièrement compris si c'est grâce à l'AAH) ? Avoir un emploi (même si on n'a pas de relation au-dehors) ? Avoir des relations familiales et amicales satisfaisantes (même si on est dépendant de notre entourage dans les actes de la vie quotidienne) ? [...]
[...] Des relations sociales difficiles 10 B. La question de l'emploi 11 Conclusion 12 Bibliographie 13 Introduction On estime aujourd'hui que de la population souffre de troubles psychiques graves, soit 600000 personnes en France. Il est important de différencier handicap mental et handicap psychique. Le handicap mental est lié à une déficience intellectuelle qui apparaît la plupart du temps dès la naissance ou la petite enfance. Il peut être associé à des troubles du comportement plus ou moins graves et variables au cours de la vie, mais le handicap mental en lui-même est stable et irréversible. [...]
[...] Alors lorsque l'ennui et la solitude sont trop lourds à porter, sa dépendance au Valium est amplifiée et elle a déjà fait plusieurs tentatives de suicide. Le GEM lui permet de sortir de cette solitude. L'animateur souligne que sans le GEM, ces personnes seraient pour la plupart totalement isolées et n'auraient de contact qu'avec l'institution psychiatrique. Même si beaucoup vivent seules, elles n'ont pas l'autonomie nécessaire pour s'inscrire dans des clubs et des associations ou pour fréquenter des lieux de loisirs comme le cinéma et la bibliothèque. [...]
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