L'autorité est un phénomène transactionnel complexe. Elle est influence potentielle d'un individu sur un ou plusieurs autres. Cette influence s'exerce sur la cognition, les attitudes, le comportement, les émotions et leur expression Nous tentons de repérer les différentes formes d'autorité. L'autorité peut se fonder sur la compétence, sur un système de récompenses et de sanctions ou encore sur la légitimité, c'est-à-dire l'acceptation de traditions et de valeurs.
[...] Enriquez De la servitude volontaire, ou contr'Un, La Boétie, XVe siècle De Staline à Kennedy, Alain Decaux Dictionnaire de Psychologie, R Doron, F Parot Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt Eloge de la désobéissance. A propos " un spécialiste Adolf Eichmann , R. Brauman, E. [...]
[...] Citoyen ordinaire est alors transporté d'émotion. En dépit de la monotonie des jours, il vit dans la dimension idéale, par la participation à l'œuvre collective. "Inévitablement, un tel pouvoir se résume en un feu d'artifice, lequel laisse derrière soi toujours de la fumée, parfois l'incendie, et des poèmes épiques et lyriques" Chantal DELSOL Ainsi ce type de relation d'autorité ne peut pas être "long vivante" car on ne peut pas vivre longtemps hors la vie, et la réalité nous rattrape toujours au passage ; Ensuite un charisme est attaché à un homme en particulier et ne se transmet pas. [...]
[...] Le fondement de l'autorité ici est irrationnel. L'autorité n'a donc pas besoin de justification autre que la spécificité du personnage. Ainsi, il apparaît extraordinaire, voire seulement non ordinaire. Et ceci par son caractère et ses dons, ou par une idée qui l'habite. Max Weber a rapproché dans Economie et Société, les chefs charismatiques modernes des anciens prophètes et des sorciers : "Nous appellerons charisme la qualité extraordinaire (à l'origine déterminée de façon magique tant chez les prophètes et les sages, thérapeutes et juristes, que chez les chefs des peuples chasseurs et les héros guerriers) d'un personnage qui est, pour ainsi dire, doué de force ou de caractères surnaturels ou surhumains ou tout au moins en dehors de la vie quotidienne, inaccessible au commun des mortels ; ou encore qui est considéré comme envoyé par Dieu ou comme un exemple, et en conséquence considérée comme un "chef". [...]
[...] On reconnaît l'autorité politique quand elle est légitime, qu'elle vise à répondre à nos attentes, à nos convictions, nos croyances, nos projet pour la société Cela dépend de ce que l'on considère comme légitime, c'est à dire des représentations sociales que l'on a de l'idéal à atteindre, de la finalité du système d'autorité et par conséquent de la conception de la vie et du monde. Par exemple, soit on considère que l'autorité à pour finalité l'épanouissement de chacun des individus, de leur autonomie, de leur libre arbitre. Soit on met en premier plan un objectif idéologique (communisme)ou religieux. ( l'inquisition, Christophe COLOMB etc . ) ou reposant sur la tradition dynastique. Soit on considère que l'autorité est légitime car elle vise à sauver le monde en exterminant les sous-hommes ou les barbares. [...]
[...] Mais ils ne peuvent être utilisés seuls. Le pouvoir politique ne devient vraiment efficace que par la reconnaissance. Le pouvoir politique repose sur la légalité tandis que l'autorité politique sur la légitimité, c'est à dire la reconnaissance de la supériorité. ( L'acclamation) Par exemple la forme moderne de l'acclamation est le plébiscite, procédé largement utilisé par les dictateurs du XXe siècle. Il s'agit de chercher l'expression symbolique de la légitimité afin de la rendre visible. Une fois visible, l'autorité sera reconnue comme légitime. [...]
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