Une Difficulté de la psychanalyse, Sigmund Freud, 1817, le moi n'est pas maître dans sa propre maison, thèse de l'inconscient, conscience, Leibniz, psychisme, John Locke, René Descartes, Emmanuel Kant
L'inconscient s'oppose au conscient et peut être défini comme "qui a perdu connaissance, qui ne mesure pas les conséquences de ses actes". En soi, c'est un domaine de pensée échappant à toute forme de conscience. Le texte soumis à notre étude s'intitule "Une Difficulté de la psychanalyse" et a été publié en 1917. Il est question dans cet extrait de psychisme et de conscience. L'auteur cherche à savoir si le psychisme coïncide ou non avec ce dont l'Homme est conscient.
[...] Freud réfute ces thèses en estimant au contraire que « le moi n'est pas maitre dans sa propre maison ». En plus d'être en désaccord sur les thèses de ses pairs, Freud réfute tout ce qui est communément admis. B. La rupture avec ce qui est communément admis Toute la première partie de l'extrait renvoie à la réfutation de ce qui est communément admis, de ce que pense habituellement l'Homme. L'auteur réfute s'adresse au lecteur et réfute ce qu'il pense connaitre, ce qu'il pense savoir. [...]
[...] Afin de répondre à cette question, il conviendra de voir en quoi Freud peut être considéré comme un philosophe de la rupture. Ensuite, il conviendra de s'intéresser dans un second temps aux enjeux de l'inconscient. I. L'inconscient selon Freud, une rupture Freud se place en philosophe de la rupture à la fois vis-à-vis de ses pairs, les autres philosophes, mais aussi vis-à-vis du sujet lambda, sujet pensant. Il ainsi marque une rupture entre le psychisme et la conscience. A. La rupture dans la façon de penser de ses pairs Freud n'est pas le premier à introduire en philosophie le thème de l'existence de pensées inconscientes : c'est Leibniz. [...]
[...] C'est en raison de certaines incapacités qu'a l'Homme, de la perception incomplète et incertaine qu'il a des processus psychiques que Freud estime que « le moi n'est pas maitre dans sa propre maison ». Puisque le moi, la conscience n'est pas seul chez le sujet, elle contient également autre chose : l'inconscient ou le « ça ». Le moi n'est pas conscient de la totalité de son psychisme. Par conséquent, l'Homme serait nié d'une partie de sa liberté. Il subit ses pulsions, ses désirs sans être capable de les dominer, de les dompter. [...]
[...] Une difficulté de la psychanalyse - Sigmund Freud (1917) : en quoi peut-on considérer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison ? Le thème de l'inconscience a fait couler beaucoup d'encre. Le premier philosophe à avoir mis en avant l'inconscient est Leibniz. Ce dernier mettait en avant l'existence de « petites perceptions inaperçues ». Cependant, lorsque l'on s'interroge sur l'inconscient aujourd'hui, le philosophe qui nous vient immédiatement à l'esprit est Freud. Il a en effet marqué la philosophie de l'inconscience. [...]
[...] Il subirait ou suivrait donc ses pulsions, sa libido de la même manière qu'un animal suivrait son instinct. En réduisant l'Homme à l'animal, Freud ôte toute conscience à l'Homme, or l'Homme est doté de conscience pour certaines pensées. Ensuite, l'Homme serait incapable de prendre conscience de processus psychiques tels que les rêves, les actes manqués, etc. Or, l'Homme quand il rêve, le sait. Il arrive qu'il ne se souvienne plus de ses rêves, mais il a conscience de l'existence de ceux-ci. Il est même possible de consulter sur internet l'explication de ses rêves. [...]
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