Mon sujet de mémoire de fin d'études porte sur l'impact des classes préparatoires sur la gestion du stress et de la frustration des étudiants sortant de cette filière et l'influence durable de cette formation sur le mode de fonctionnement psychique.
Certains ont fait des classes préparatoires pendant deux ou trois ans. Ce mode de préparation spécifique qui requiert un travail assidu, une attention et une concentration soutenues implique surtout une gestion particulière du stress et de la frustration. Je me suis souvent demandée pourquoi certains arrivaient à suivre ce rythme infernal de la “prépa” Ma première idée a été de chercher pourquoi certains seraient capables de suivre une classe préparatoire et d'autres non. Serait-ce une différence de potentiel cognitif ? Des stimulations éducatives plus ou moins soutenues depuis l'enfance ? Un milieu scolaire, familial et/ou social plus favorisant qu'un autre ? Pourtant, beaucoup de différences subsistent et les trajectoires personnelles me semblaient trop difficiles à analyser et à prendre en compte. J'ai alors orienté mon idée sur les classes préparatoires elles-mêmes et non plus la capacité d'y entrer. Ce qui différencie cette filière particulière est entre autres la capacité à gérer la frustration et le stress que ces deux années d'études intensives engendrent. Comment arriver à concilier vie privée, familiale, sociale et travail intensif permanent ? Comment arriver à gérer la pression et la réussite dans cette filière et les frustrations que la fin du développement psychique de l'adolescence entraîne ?
Compte tenu de mon hypothèse (seuls les sujets entre 25 et 35 ans et ayant des postes à responsabilités seront pris en compte), les rencontres se feront dans le cadre d'entretiens individuels semi-directifs sur leur lieu de travail (salle de réunion) Je leur ferai passer un questionnaire et le test de stress de J.R. STROOP. Un court entretien téléphonique aura eu lieu au préalable pour exposer clairement ma demande (cadre d'intervention et objectifs poursuivis, implication demandée, outils utilisés, restitution, confidentialité, etc.)
[...] Notre Code de Déontologie nous a inculqué un devoir de respect et de compréhension de l'Homme dans toute situation (décision ou interrogation professionnelle dans le monde de l'entreprise, dénouement d'une situation conflictuelle, etc.) Ainsi, je pense qu'il peut nous servir de référence même en dehors d'une relation d'aide personnalisée telle que la psychologie clinique où notre Code y est incontournable. C'est donc ce que j'ai essayé de mettre en application pour ma recherche. Au vu de la double dimension de mon mémoire (population en entreprise et orientation clinique du sujet), j'ai eu des difficultés pour savoir quelles règles suivre à propos des outils utilisés et de l'exploitation des résultats. Si mon sujet était clinique, les outils d'investigation devaient être adaptés aux objectifs poursuivis. [...]
[...] Il les informe des modalités, des objectifs et des limites de son intervention( ) Dans les situations de recherche, il les informe de leur droit à s'en retirer à tous moments.” (Code de Déontologie des Psychologues, Titre II, Chapitre Article Dans un premier temps, je précise donc dès le premier contact (téléphonique ou mail) les grandes lignes du cadre de ma démarche, le contenu de l'entretien éventuel, l'utilisation des données recueillies et les objectifs poursuivis. C'est à dire que je les contacte dans un but de recherche dans le cadre de mon mémoire de fin d'études de psychologie. Le sujet portant sur l'impact des classes préparatoires sur la gestion du stress et de la frustration des étudiants sortant de cette filière et l'influence durable de cette formation sur le mode de fonctionnement psychique. [...]
[...] Même si cette recherche ne comportait pas de risque majeur pour les sujets, l'interprétation des résultats pouvait-elle rester fiable bien qu'une part des données soit tronquée ? [...]
[...] Certains ont fait des classes préparatoires pendant deux ou trois ans. Ce mode de préparation spécifique qui requiert un travail assidu, une attention et une concentration soutenues implique surtout une gestion particulière du stress et de la frustration. Je me suis souvent demandée pourquoi certains arrivaient à suivre ce rythme infernal de la “prépa”. Ma première idée a été de chercher pourquoi certains seraient capables de suivre une classe préparatoire et d'autres non. Serait-ce une différence de potentiel cognitif ? [...]
[...] Un milieu scolaire, familial et/ou social plus favorisant qu'un autre ? Pourtant, beaucoup de différences subsistent et les trajectoires personnelles me semblaient trop difficiles à analyser et à prendre en compte. J'ai alors orienté mon idée sur les classes préparatoires elles-mêmes et non plus la capacité d'y entrer. Ce qui différencie cette filière particulière est entre autres la capacité à gérer la frustration et le stress que ces deux années d'études intensives engendrent. Comment arriver à concilier vie privée, familiale, sociale et travail intensif permanent ? [...]
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