Il existe, selon Freud, deux types de représentations : les représentations de chose et les représentations de mot. La représentation de chose est essentiellement visuelle, en rapport immédiat avec la chose, qu'elle soit consciente ou inconsciente. La représentation de mot est principalement acoustique et évoque des choses ou des idées. Ces deux types de ...
[...] Un échec de ce travail d'élaboration serait un facteur prédisposant aux affects psychosomatiques et à la mise en actes des conflits, les névroses, psychoses et les états-limites peuvent être conçus comme un défaut ou un refus d'élaboration psychique ; il convient alors de mettre en marche une élaboration au cours de la thérapie, c'est-à-dire rétablir des liens entre les souvenirs et les émois, rétablir la communication à l'intérieur de la vie psychique pour permettre au sujet de nommer et de reconnaître les différents états affectifs, de situer les événements dans le temps et de formuler le sens qu'il peut leur accorder. Question 2 Khan (1990) a précisé différentes définitions du concept d'événement. Quelles sont-elles ? Le concept d'événement tient une place particulièrement importante en psychopathologie du fait de son rôle étiopathogénique; il est inséparable du contexte dans lequel il survient et des conséquences psychologiques et sociales qu'il engendre. [...]
[...] Selon Laplanche et Pontalis (1967), la pulsion prend deux formes : l'affect et la représentation. L'affect désigne tout état affectif, de quelque nature que ce soit, qui se fait l'expression qualitative de la quantité d'énergie pulsionnelle et de ses variations (Laplanche et Pontalis Vocabulaire de la psychanalyse). L'affect dispose d'une certaine autonomie, et n'est pas nécessairement lié à la représentation. La représentation désigne ce qui forme le contenu concret d'un acte de pensée [ ] en particulier la reproduction d'une perception antérieure (Laplanche et Pontalis). [...]
[...] Cette définition a été au centre d'un important débat dans les disciplines historiques. Ainsi L. Febvre et M. Bloch (1992) ont tenté de mettre à jour les structures et les continuités existant sous les événements dits historiques L'utilisation du terme événementiel en clinique se réfère à cette dernière définition : un récit dit événementiel est connoté négativement au sens où il est une simple description des faits présenté par le sujet comme extérieurs à lui-même, c'est-à-dire non transformés en expérience. [...]
[...] Ces deux types de représentations s'articulent dans le préconscient. Il existe des affects sans représentations sans affect, et des affects sans représentation, les deux n'étant pas toujours liés. De même, leur devenir au sein du système mnésique est différent : l'affect est réprimé dans le conscient, la représentation refoulée dans l'inconscient. L'élaboration est une fonction fondamentale du psychique, qui consiste à gérer les tensions créées par des modifications de l'environnement ou par des changements à l'intérieur du sujet lui-même, tels que le surgissement d'exigences pulsionnelles ou des atteintes corporelles. [...]
[...] Selon Khan (1990), et pour affiner la compréhension de l'événement et de ses répercussions sur le sujet, ce concept peut essentiellement se définir de quatre manières : 1. Pour le langage ordinaire, un événement est tout ce qui rompt la trame de la vie quotidienne et s'impose à l'attention (Bourguignon, 1994). Tout événement a toujours une certaine importance pour le sujet qu'il affecte et affecte son devenir de manière imprévisible L'événement peut être considéré comme base concrète du temps, défini comme l'ensemble des relations de succession et de simultanéité entre les événements (Bourguignon, 1994), le devenir n'étant qu'une succession d'événements qui s'enchaînent et s'entrecroisent. [...]
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