La psychopathologie du travail se préoccupe de la santé mentale des personnes qui exercent un emploi. Elle permet au médecin de disposer de savoirs spécifiques qui l'aident lorsqu'un patient vient le consulter à propos d'une souffrance liée au travail. Mais il existe une contradiction, un certain paradoxe, dans la mesure où la consultation a lieu hors du lieu de travail, alors même que la souffrance est ressentie sur le lieu de travail en question. Bien qu'il existe des médecins spécialisés, la majorité des patients qui souffrent sur leur lieu de travail préfèrent se confier à leur médecin de famille.
La plupart du temps, la consultation chez un psychiatre ne résulte que de l'orientation du médecin généraliste, qui lui, comme on vient de le dire, est le premier choix de consultation.
Ainsi, cela fait apparaître que la psychiatrie est considérée par les individus comme « hors champ » de leurs difficultés professionnelles. De plus, les psychiatres ne peuvent donner un avis qu'après un temps de souffrance plus ou moins long.
[...] On peut stipuler que la pathologie mentale résulte d'un excès de souffrance, ou alors de défenses inappropriées. Cette théorie ne concerne pas uniquement le face-à-face de chaque sujet avec son travail, mais plutôt la manière dont la situation professionnelle est vécue et régulée collectivement. Dans la pratique, cela offre des possibilités d'action sur le terrain ainsi qu'une prévention sur la santé individuelle. Au vu de l'ensemble des données précédentes, on comprend que le médecin doit établir une stratégie thérapeutique. Il s'agit de décider de l'utilisation et de la répartition, dans le temps, d'un certain nombre de traitements. [...]
[...] En l'absence de ce facteur, il n'y aurait pas eu de trouble Quelques chiffres Le motif de consultation pour trouble de l'adaptation représente de la totalité des consultations, dont pour troubles anxieux dans le cadre d'une souffrance liée au travail Stress et trouble de l'adaptation Les troubles de l'adaptation sont des états de détresse et de perturbation émotionnelle, entravant le fonctionnement et les performances sociales survenant au cours d'une période d'adaptation à un changement existentiel ou à un événement stressant. Le diagnostic repose alors sur une évaluation approfondie des relations entre : 3 Sémiologie : Étude des symptômes d'un trouble physique et/ou psychique. Psychopathologie du travail et médecine généraliste (M.L, 2008) 2 - l'expression, le contenu et la sévérité des symptômes ; - les antécédents et la personnalité ; - l'événement stressant, la situation traumatisante ou la crise existentielle. Mais dans tous les cas, la présence d'un facteur de stress doit être établie. [...]
[...] Psychopathologie du travail et médecine généraliste : santé mentale et travail, intérêts et apports de la psychopathologie Psychologie du développement & Psychologie du travail Psychopathologie du travail et médecine généraliste : Santé mentale et travail, intérêts et apports de la psychopathologie Résumé et interprétation d'un article : J. TORRENTE : Psychopathologie du travail La psychopathologie du travail se préoccupe de la santé mentale des personnes qui exercent un emploi. Elle permet au médecin de disposer de savoirs spécifiques qui l'aident lorsqu'un patient vient le consulter à propos d'une souffrance liée au travail. [...]
[...] Psychopathologie du travail et médecine généraliste (M.L, 2008) 1 Dans le troisième cas, nommé cas mixte est celui qui est le plus fréquent. Le patient souffre d'un trouble psychique d'une manière chronique à des degrés variables et il souffre au sein de son travail, dans son rapport avec les autres ou avec son travail lui-même. Dans la pratique, ceci a une incidence pour le médecin dans la mesure où les choix thérapeutiques et les orientations vers un spécialiste seront différents selon les cas Diagnostic et évaluation sémiologique L'évaluation sémiologique3 repose sur une démarche psychiatrique classique puisqu'il n'existe pas de sémiologie, ni de pathologies spécifiques aux situations de travail. [...]
[...] Les symptômes observés sont variables : humeur dépressive, anxiété, sentiment d'incapacité à faire face, à faire des projets, à supporter la situation actuelle, altération du fonctionnement quotidien. En fonction de la prédominance symptomatique, on distingue plusieurs formes cliniques : dépressives, anxieuses, mixtes, émotionnelles ou comportementales Exemple : le harcèlement moral Les réactions à un facteur de stress se retrouvent fréquemment dans les cas de harcèlement moral au travail. Le harcèlement moral a un début insidieux. Il s'aggrave progressivement, allant jusqu'à l'affaiblissement de la victime. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture