Les principales organisations psychopathologiques de l'enfant

Résumé du document

Cours de psychologie décrivant les principales organisations psychopathologiques de l'enfant à savoir : les psychoses (avec une définition, les caractéristiques des psychoses autistiques et symbiotiques et enfin les causes de la psychose chez l'enfant), la dépression (avec la définition et une distinction entre les réactions dépressives et la maladie dépressive) et les névroses (avec la définition et un développement sur les phobies, la névrose obsessionnelle et l'hystérie).

Extraits

[...] En dehors des symptômes de conversion, il y a d'autres symptômes comme la mythomanie (avec des accusations d'abus sexuels, de harcèlement Dans l'hystérie, on a un "moi" immature, pas suffisamment fort donc il ne peut pas gérer le flot des pulsions libidinales (celles-ci sont dérivées vers le corps de l'enfant). L'enfant vit dans un climat hyper-sexualisé donc il a des intérêts hyper-sexualisés. Conclusion sur les névroses : L'existence de névroses chez l'enfant est discutée et discutable car elles sont rares dans leur forme pure. Il y a souvent des symptômes, des troubles mais il n'y a pas de névrose à proprement parler. Lorsque la névrose est pathologique, elle s'inscrit dans le temps. [...]

[...] Il est donc toujours dans l'attente de l'autre. Quand le bébé est dépressif, on voit qu'il est indifférent à son environnement, il ne gazouille pas, ne babille pas On remarque également qu'il ne mange pas, qu'il vomit. Chez l'enfant après 3 ans Après 3 ans, les manifestations de la dépression vont plutôt témoigner d'une lutte contre la souffrance dépressive. Avant 3 ans, le bébé a peu de défenses ; après il en a donc il va se débattre. Les symptômes sont : l'agressivité, l'instabilité, les acquisitions et l'affectivité sont souvent désorganisées. [...]

[...] Il pense que chez ces enfants, il y aurait des angoisses catastrophiques (ou agonies primitives) qui seraient comparables à la sensation de ne jamais cesser de tomber. La psychose infantile surgirait de façon défensive par rapport à ces angoisses insurmontables. Pour J. Lacan, l'enfant atteint de psychose infantile n'a pas accès au stade du miroir. Il dit qu'il y a "forclusion du nom du père" c'est à dire que le père ne vient pas jouer son rôle de séparation par rapport à la fusion mère/enfant. [...]

[...] Ces rituels obsessionnels sont des tentatives pour maintenir l'environnement constant et pour lutter contre les angoisses. Ils sont donc des techniques quasi magiques pour chasser les craintes de l'enfant. Souvent ces manifestations obsessionnelles sont fréquentes et normales, elles deviennent pathologiques lorsqu'elles s'installent dans la durée et quand elles provoquent d'importantes contraintes dans la vie quotidienne. La névrose obsessionnelle serait un moyen pour l'enfant de se défendre contre l'angoisse de castration, qui serait trop importante et insupportable. L'hystérie chez l'enfant Dans l'hystérie, le corps est impliqué comme messager des conflits et comme lieu d'expression des fantasmes. [...]

[...] Les principales organisations psycho pathologiques de l'enfant Les psychoses Définition et présentation de la psychose de l'enfant La psychose est un trouble de l'organisation de la personnalité et de la relation de l'enfant avec lui-même, l'autre et le monde extérieur. Elle se traduit par des comportements inadaptés à la réalité puis par un fonctionnement intellectuel caractérisé par des bizarreries ou des dysharmonies. Au niveau de la communication verbale et émotionnelle, l'échange est limité ou inapproprié. Quand il y a psychose, il y a une absence totale ou partielle de l'organisation du moi. [...]