La psychopathologie - publié le 17/07/2008

Résumé du document

Cours d'éducateur sur approche de la psychopathologie (histoire, refoulement, déni etc.)

Extraits

[...] - altération de la continuité : ralentissement de la vie psychique. Le sujet a une impossibilité à développer ses idées ; sorte d'inertie psychique : Bradypsychie (ex : dans la mélancolie). La pensée se trouve subitement suspendue, elle est perturbée au niveau du raisonnement, de la cohérence (dans la schizophrénie). 11) Les troubles du contenu de la pensée Ils sont repérables dans le discours du patient : idées délirantes. Ce sont des idées fausses, fruits d'une distorsion du jugement et des débordements de l'imaginaire. [...]

[...] Il y a altération des fonctions psychiques. L'angoisse se manifeste par le regard (inquiet), par la manière d'entrer en relation avec autrui, et souvent elle a des manifestations corporelles (tremblements). L'état de conscience On observe le degré de conscience, l'état de vigilance. Il y a une variabilité de la vigilance de la conscience au cours de la journée. En outre, il y a une variabilité en fonction des personnes. Chez une personne malade, on observe une vigilance accrue tout au long de la journée. [...]

[...] On retrouve cela dans la confusion mentale. Les hypermnésies : c'est la remontée des souvenirs anciens qui correspond à une note d'excitation mnésique. Les paramnésies : c'est la production imaginaire de la part du sujet qu'il prend pour souvenir. Les troubles spatio-temporels On les trouve dans la confusion mentale, les démences. Ils sont visibles : errances angoissées dans la schizophrénie (dépersonnalisation). 10) Les troubles de la pensée Ils affectent le déroulement de la pensée : elle est altérée dans son rythme et sa continuité. [...]

[...] L'angoisse prédominante est l'angoisse de perte. Le refoulement Décrit par Freud en 1895. C'est le mécanisme le plus ancien et le plus important. Il consiste à repousser et à maintenir dans l'inconscient des représentations liées à une pulsion. Il s'agit d'une défense automatique dans laquelle le Moi rejette une émotion, une idée pénible dans l'inconscient. Il s'adresse essentiellement à une pulsion sexuelle. Les représentations peuvent cependant réapparaître sous une forme déguisée : rêves, lapsus Le déplacement Il a pour but de modifier les affects pour les rendre moins pénibles. [...]

[...] Avec l'avènement des différents tests et études psychologiques, les aspects qualitatifs et psychopathologiques de la déficience ont fait l'objet de nombreux travaux : différents facteurs affectifs, sociaux culturels, conditions de vie interviennent pour réguler ce que l'on peut dénommer le niveau global d'intelligence. La clinique La classification des troubles intellectuels se fait à partir du Quotient Intellectuel. Dans la plupart des tests, quand le QI est ( à 70, on se trouve dans la tranche normale de la répartition de Gausse. Certains auteurs considèrent plus précisément qu'un enfant est déficient sur le plan intellectuel quand il ne peut pas accéder à la pensée formelle (troisième stade de développement chez Piaget). [...]