On peut être violent de manière intentionnelle ou non ; quoiqu'il en soit, la violence est toujours ressentie par la personne qui la subit comme destructrice.
Dans la définition, il y a une notion d'abus de pouvoir. La violence ne peut donc s'exercer que parce que la personne qui la subit est vulnérable, car si elle était forte, elle imposerait le respect (...)
[...] Bien sûr, il y a des MT visibles, reconnues et condamnées par tous comme la MT physique (les brusqueries, les claques ) car on se rend compte qu'il y a là un acte qui nuit. Mais il y a des formes de MT qui passent inaperçues qui sont insidieuses : on ne s'en rend pas compte parce qu'on n'a pas l'intention de nuire et parce qu'on est pris dans le quotidien. Ces MT entraînent le non-respect des P.A. et elles sont donc ressenties par elles de manière douloureuses. [...]
[...] EX : les violences verbales, menaces et chantages : Elles peuvent s'exprimer dans toutes les relations, quand le soignant est en difficulté par rapport au résident. Lors des repas, vous n'aurez pas votre dessert si vous ne mangez pas votre plat : infantilisation du résident, oubli de la différence de génération et même inversion (les soignants deviennent les parents des résidents) et retour dans la situation actuelle d'éléments de notre propre histoire liés à notre éducation (quel type de relation on a eu avec nos parents en tant qu'enfant autour des repas Face aux plaintes de résidents sur leurs conditions de vie, les soignants peuvent faire des réprimandes du type si vous n'êtes pas content, vous pouvez vous chercher une autre MR c'est souvent lié à la propre culpabilité du soignant et à son incapacité d'y faire face. [...]
[...] Les auteurs de tels actes doivent être suspendus de leurs fonctions temporairement ou définitivement selon le cas. On doit alors déterminer si l'auteur a une personnalité pathologique de type perverse ou alors si il est en grande difficulté professionnelle (l'épuisement peut provoquer ce type de situations) et/ou personnelles. On doit également se préoccuper de la personne maltraitée et lui proposer un soutien psychologique. Attention aux excès ne pas dénoncer un collègue qui parle un peu brusquement à une personne (on peut réguler ces faits au sein de l'équipe) Faire la part des choses . [...]
[...] Historiquement, les établissements pour personnes âgées ont évolué dans leur manière de considérer les personnes âgées et de les prendre en charge. Avant : on parlait d'hospice, d'hébergement et donc de pensionnaires ou d'hébergés. Aujourd'hui, les termes utilisés sont différents : on parle de lieu de vie, de chez-soi et de résident et d'usager (de services). Le vocabulaire est très important car il montre la place faite aux droits des personnes âgées (cf. la charte des droits et libertés des P.A.D. qui est obligatoire). [...]
[...] Ces personnes, au fil de la maladie, ont de moins en moins accès à une pensée cohérente et logique. Le travail du soignant est de les accompagner c'est-à-dire d'être à leurs côtés et pour cela il faut avoir recours à d'autres modes de communication (ex : le toucher, mais également leur parler dans des termes simples pour illustrer l'action (expliquer ce qu'on va faire ensemble et savoir que ces personnes sont extrêmement sensibles à l'ambiance et à tout ce qui est de l'ordre de l'affectif (ils ressentent avec une grande acuité par exemple l'énervement sans pouvoir mettre des mots dessus Les troubles du comportement comme par ex les cris lancinants, l'agressivité, les pb d'incontinence sont là pour exprimer quelque chose qui ne peut plus se dire avec des mots (il ne faut pas se contenter de voir l'incapacité physique mais rechercher le sens de tels comportements). [...]
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