L'université française marque de manière certaine une rupture définitive par rapport aux enseignements précédents. Cette rupture est due au fait que le mode de fonctionnement de l'université est complètement différent de celui du lycée.
Il s'agit d'une autre approche de l'enseignement où l'élève devient étudiant par une transformation de son attitude face à l'apprentissage. L'étudiant doit devenir davantage actif dans son apport personnel. L'échec est important à l'université car de nombreux étudiants ne parviennent pas à s'adapter aux nouveaux codes. De plus, viennent dans de malheureux cas, se greffer certaines pathologies (...)
[...] Selon que l‘étudiant réussisse ou non ses études, on observe deux comportements bien distincts ; ceux qui échouent critiquent l'institution dès le début de l'année : l'encadrement, l'administration, les compétences des enseignants, les effectifs trop nombreux et les locaux. Ceux qui réussissent privilégient la régularité du travail individuel et manifestent une motivation beaucoup plus forte. La motivation des étudiants est à construire, à susciter, notamment par des méthodes pédagogiques adaptées. Les étudiants doivent se fixer eux-mêmes leurs propres objectifs. Les difficultés amenées par cette rupture peuvent engendrer ou être associées à diverses pathologies dans le milieu étudiant. Nous allons maintenant faire une approche de celles-ci. [...]
[...] Le caractère facultatif des cours Les étudiants ne sont plus, comme auparavant, obligés d'assister aux cours, il n'y a que très rarement des enseignants qui insistent sur l'assiduité au TD, et dans le cas où l'étudiant ne viendrait pas, cela resterait sans suite. Le rythme des cours magistraux demande une certaine concentration et il faut savoir rester attentif. Ce n'est pas toujours facile lorsqu'on se trouve dans un amphithéâtre de cinq cent personnes et que le rythme du cours présente une certaine monotonie. De ce fait, certains étudiants vont de moins en moins aux cours magistraux, ou perdent rapidement le fil de ce que l'enseignant tente de faire passer. [...]
[...] Danon-Boileau, H. Les études et l'échec, Payot. De Landsheere, V. (1992), L'éducation et la formation, Paris, PUF Eduquer et former (2001), Auxerre, Sciences humaines éditions. Romainville, M. (2000), L'échec dans l'université de masse, L'Harmattan Article : Lassare, D., Paty, B. (2004), Psychologie de la vie universitaire. Le journal des psychologues, pp50, avril 2004. [...]
[...] Il convient de différentier deux sortes de stress : Le bon stress que l'on rencontre la plupart du temps avant un examen. C'est un stress bienfaisant à petite dose car il mobilise la concentration et les capacités de l'étudiant. Ce stress ne soit pas persister au delà d'une courte période et ne doit pas être handicapant. Le mauvais stress est un stress handicapant, invalidant qui rend toute action très difficile à accomplir. Certains étudiants vont même jusqu'a ne pas se présenter à certains examens tellement l'angoisse est importante. C'est un stress qui désorganise et fait perdre ses repères à l'étudiant. [...]
[...] La plupart des étudiants consommateurs de produits ne fait que poursuivre une consommation débutée le plus souvent au lycée. On distingue les consommations occasionnelles des consommations toxicomaniaques et l'on peut ce cas parler de pathologie de la dépendance. Il s'agit d'une impossibilité de se passer de sa consommation. Cela comprend l'idée d'une maîtrise de l'objet, par défaut de réussir à maîtriser l'objet humain. On retrouve des conduites toxicomaniaques le plus souvent avec des produits tels que la cigarette ou l'alcool dont l'usage est légal. L'usage des anxiolytiques (tranquillisants) et des hypnotiques (somnifères) reste marginal. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture