Deux personnes ignorent une troisième. En ne voulant pas parler à la troisième personne, ces deux individus lui ont communiqué qu'ils ne voulaient pas communiquer. Il s'agit d'un axiome : on ne peut pas ne pas communiquer. Malgré toutes les tentatives de non-communication, on peut difficilement se passer de sens. La troisième personne essaie de donner du sens à cette non-communication : « c'est une blague ! ». Tout comportement a valeur de communication. Le schizophrène tente de [...]
[...] Si on casse les groupes, et qu'on remesure les seuils perceptifs, MOSCOVICI s'aperçoit que les sujets doutent plus de la perception maintenant, par rapport à précédemment. De plus, leur seuil de longueur d'onde verte, avait diminué. Il y a eu conversion : les normes minoritaires peuvent devenir majoritaire. Si on est majoritaire, on ne se soucie pas de la dépendance relationnelle : on est alors plus disponible pour le discours du minoritaire. L'innovation provient de l'influence minoritaire. L'influence majoritaire, c'est la pensée unique. L'influence minoritaire serait tributaire de la capacité d'une société, à écouter ses déviants. L'innovation est victime du déni. [...]
[...] Les équipes soignantes dans cette expérience, vous paraissent : Très Compétentes Plutôt Plutôt Incompétentes Très compétentes compétentes incompétentes incompétentes Plus la personne est élevée dans la hiérarchie, et moins elle passe de temps avec les malades. Le niveau explicatif (diagnostic), prend le pas sur le niveau descriptif. Il y a automatisation du diagnostic, comme ressource institutionnelle. A partir de là, on comprend les conduites futures de catégorisation sociale. La question posée est quotidienne. C'est une question qu'on peut se poser à un premier niveau de lecture. [...]
[...] On demande ensuite aux sujets, de reconnaître les juifs des non-juifs. G2 fait des erreurs aléatoires, il se trompe dans les deux sens. G1 se trompe aussi, mais il y a un biais systématique. En effet, les sujets de G1 classent beaucoup plus de non-juifs parmi les juifs, comme s'il était important pour eux de ne pas les rater. Il s'agit d'un biais dans le sens du préjugé. ETUDE DES RELATIONS DANS LES PETITS GROUPES (T.D Il s'agit de lire le texte : le fou et de convenir au sein d'un groupe, sur l'ordre de responsabilités des acteurs dans l'histoire. [...]
[...] Le pouvoir s'appuie sur certains membres, mais pas sur tous. Les premières études sur le pouvoir, le considérait comme une caractéristique personnelle. En fait, tout dépendait des relations dans les groupes. Dans les réunions, les supérieurs hiérarchiques sont ceux qui ont le plus d'influence (influence majoritaire). ASCH (1946) a montré que dans les situations expérimentales des sujets sont influencés. Quand on casse les groupes, seul des sujets restent influencés. En fait, l'influence majoritaire ne tient pas. Il s'agit de suivisme, soit d'une dépendance à la relation. [...]
[...] En créant des attentes au niveau de la structure, on peu manipuler les erreurs. Ex: menacer un hôpital de lui envoyer des pseudopatients. On n'en envoie aucun, mais pourtant, on nous en présente 41. Cf. le tableau page 145 : Selon que les personnes sont sur le campus, ou à hôpital, leurs contacts ne seront pas les mêmes. Il semble donc que le contexte de la pathologie (hôpital psychiatrique), suffise pour qu'une même personne, adopte des attitudes différentes et incidentes. [...]
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