Ce document reprend l'article réalisé par Lamiell (Psychologue Américain spécialiste de la psychologie des traits) et apporte des critiques.
Lamiell apporte un certain nombre de reproches à la psychologie néogaltonienne. Ses critiques sont expliquées et illustrées.
Le terme de personnalité est une notion fréquemment utilisée dans la vie de tous les jours. Mais elle apparaît également être une notion centrale de la psychologie scientifique. Son étymologie latine est « persona » qui désignait le masque de théâtre que portait l'acteur antique. Ce masque permettait au spectateur de prévoir le comportement du comédien qui le portait. En d'autres termes, ce masque correspondait à l'expression de certaines caractéristiques individuelles stables se manifestants dans différentes situations. L'origine de la notion de personnalité est sans doute la cause de sa perception stable et organisée. Allport, en 1937, définit la personnalité comme une structure dynamique donnant lieu à des comportements et pensées caractéristiques. Ce type de définition est à l'origine d'échelles de mesure de la personnalité dont le but majeur apparaît être la prédiction des comportements. Or, l'utilisation de telles mesures requiert une discrimination globale des individus et la poursuite d'un objectif réalisable. Dans son article, James Lamiell critique vivement les objectifs de la psychologie des traits ainsi que ses applications. Afin d'examiner au mieux les déterminants d'une telle conception, il convient de s'intéresser à l'histoire de la psychologie des traits
[...] Bibliographie : Cronbach,L.J. (1957). The Two Disciplines of Scientific Psychology. American Psychologist, 12,671-684. Lamiell,J.T. (2005). La psychologie des traits dans le cadre de la recherche néo-galtonien au vingtième siècle : Comment elle est censée fonctionner, et pourquoi elle ne fonctionne vraiment pas. Contemporary Trait Psychology, 2-37. Moleenar, P.C.M., Valsiner, J. (2005). [...]
[...] How Generalization Works through the Single Case: A simple Idiographic Process Analysis of an Individula Psychotherapy. International Journal of Idiographic Scisnce,1. Mollaret, P., Méhault, C., Savarin, C. (2005). Juger la valeur sociale ou la personnalité ? Déterminants sociaux dans la perception des différences individuelles. Revue internationale de Psychologie Sociale 55-76. Peeters, G Cornelissen, I., Pandelaere, M. (2003). Approach-Avoidance Values of Target-Directed Behaviours elicited by Target-traits: The Role of Evaluative Trait Dimensions. [...]
[...] Il n'y a donc plus que 17% de la variance qui reste inexpliquée. A partir de ces différents résultats, on peut s'interroger sur la validité de l'application à un individu donnée de la loi empirique découverte à partir de ces trois expérimentations. On constate qu'entre la première et la dernière expérience, on gagne 63% de variance expliquée. Mais pour se permettre d'étendre des conclusions à chaque personne individuellement, il faut observer pour chaque sujet a un gain de variance expliquée de 63% entre la première et la troisième expérimentation. [...]
[...] Current Psychology Letters Behaviour, Brain and Cognition 1-13. [...]
[...] Les néo galtoniens ont essayé de garder les deux objectifs de base de la psychologie scientifique qui sont, tout d'abord de décrie des lois causales et d'établir des lois générales. Pour cela, il y a deux écueils à dépasser Limites métaphysiques. Tout d'abord le problème métaphysique. La corrélation a été élaborée pour introduire des lois causales dans le paradigme néo galtonien. Mais la méthodologie corrélationnelle ne suffit pas pour faire des lois causales. Ce n'est pas parce qu'il y a une corrélation entre deux variables que l'on peut dire que l'une est la cause de l'autre. [...]
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