Dans les années 1970, les test projectifs étaient utilisés dans 40% des cas, et représentaient la troisième technique la plus utilisée. Dans les années 1990, les test projectifs étaient utilisés dans 20% des cas, et représentaient la sixième technique la plus utilisée. Parmi les tests les plus utilisés, on retrouve :
- le test de ROSENZWEIG ;
- le T.A.T ;
- le test Z ou le RORSCHACH ;
- le test de l'arbre ;
- le test des 4 images ;
- le SZONDI ;
- le Village.
Il y a environ 5000 publications depuis les années 1920, sur les test projectifs, dont 2% ont trait à la qualité des tests (fidélité et validité), et dont 1% ont trait aux problèmes plus spécifiques d'orientation et de sélection professionnelle [...]
[...] Lors de la contre validation (avec sa grille de 30 réponses), il se rend compte que ce score ne différencie plus personne. Ses premiers résultats étaient dus à la variance erreur. Ex : le WPH a fonctionné à une condition, à savoir que les histoires étaient tirées d'une analyse préalable du travail. Ex : les phrases à compléter fonctionnent ainsi que l'étude de PIOTROWSKI sur le RORSCHACH. Cela ne marche que dans des cas, avec des coefficient de validité variant entre .20 et .30. [...]
[...] Dans des cas, il y a des réponses originales. Les réponses banales représentent des cas. Cela rend très difficile les tentatives de validation. Predicteur Critère Inférence Techniques projectives Personnalité, intelligence Fidélité Pour améliorer le pourcentage de variance erreur, il faudrait améliorer : -la fidélité instrument -la fidélité cotateurs -le fidélité test-retest Pour les test projectifs, il est difficile d'isoler la fidélité instrument de la fidélité cotateurs. La fidélité de ces méthodes n'est pas bonne : fidélité inter-observateurs, fidélité test-retest. Le coefficient observé varie entre .30 et .70. [...]
[...] Dans le diagnostic, il y a une part due à la personnalité du sujet, une autre due à la méthode. Variance observée % - % variance vraie - personnalité réponse % variance erreur -observateur -consigne -moment -aléatoire Tous ces postulats sont admis par les praticiens, comme des faits établis. Toutes les inférences sont de simples hypothèses, qu'il faudrait vérifier II) TENTATIVES DE VALIDATION DES TECHNIQUES PROJECTIVES Ce matériel est particulièrement difficile à traiter de façon quantitative. Cf. p.12-13-14 sur le test de l'arbre. Les réponses sont qualitatives, complexes, en nombre variable, globales. [...]
[...] Au niveau mondiale, ces techniques sont de moins en moins enseignées à l'université, au profit des méthodes d'EXNER ou de PIOTROWSKI (1985,1993,1996). DIVERSITE DES TECHNIQUES PROJECTIVES Elles proposent aux sujets un matériel flou, souvent peu structuré, pouvant induire des réponses multiples (contenu, nombre, variété). Ce caractère indéterminé du matériel, serait une situation facilitante. Les réponses à ce matériel sont uniques : conception idiographique de la personnalité. On s'intéresse uniquement à ce qui est singulier, par rapport aux aspects nomothétiques (aspects communs). [...]
[...] * Groupes pathologiques On prend un groupe sain et un groupe pathologique. Généralement, il n'y a pas de différences significatives entre les groupes contrastés, et cela sur 8 études. Ex : RIEMAN prend tous les indicateurs de la schizophrénie et de la névrose. Il y a 86 signes qui seraient discriminatifs entre ces deux maladies. Pourtant, aucun de ces 86 signes ne différencient les deux groupes. * Groupes professionnels (20 études) Ex : on a comparé des chercheurs scientifiques, des pharmaciens, des travailleurs de l'industrie, des travailleurs de bureau, des cadres, des artistes et on a essayé de voir les différences. [...]
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