Au cours des travaux de la psychologie générale, on a mis en évidence des différences individuelles dans la manière de percevoir, de mémoriser et de résoudre les problèmes. Ces différences sont appelées les styles cognitifs (HUTEAU). Les styles cognitifs ressemblent aux aptitudes, mais s'en distinguent par plusieurs caractères. Ils décrivent l'activité mentale par sa forme, plutôt que par son contenu. Les styles cognitifs permettent également de comprendre des différences dans le domaine de la personnalité. Les plus connus sont la dépendance/indépendance à l'égard du champ et la réflexion/impulsivité [...]
[...] Tandis que ceux qui utilisent des références posturales, en ont de bien meilleures. On peut donc considérer qu'une même dimension est sous jacente aux autres situations. Certaines études ont montré que la D.I.C est liée à l'intelligence (faiblement à gc et fortement à aux facteurs de visualisation de CATTELL et HORN. L'implication de la D.I.C dans d'autres expériences Apprentissage de listes de mots Dans de telles épreuves, les sujets indépendants vont utiliser plus souvent la stratégie consistant à regrouper les mots en catégories significatives, ceci explique donc leur meilleures performances à partir d'un certain niveau de complexité de la tâche. [...]
[...] Les styles cognitifs permettent également de comprendre des différences dans le domaine de la personnalité. Les plus connus sont la dépendance /indépendance à l'égard du champ et la réflexion/impulsivité. DEPENDANCE / INDEPENDANCE A L'EGARD DU CHAMP (DIC) Définition La DIC est la capacité d'un sujet à dissocier un élément de son contexte, et à le réutiliser dans un contexte différent. On distingue deux aspects ou deux composantes dans le DIC. Le premier est relatif à l'usage des référentiels visuels et spatiaux, dans la perception de la verticale. [...]
[...] Les différentes situations expérimentales ( WITKINS 1954) L'épreuve de la pièce tournante (R.R.T = rotating room test) Le sujet est dans une petite pièce animée d'un mouvement circulaire uniforme. Tout se passe comme si la pièce était posée sur le plateau d'un manège. Les repères posturaux sont faussés par le mouvement centrifuge. Le sujet et la pièce étant en position verticale, on demande au sujet deux choses : ajuster la pièce à la verticale et ajuster son corps à la verticale. [...]
[...] De façon globale, la mémorisation est meilleure dans la première situation : les sujets utilisent des connaissances antérieures, relatives au script du restaurant, et ceci est surtout vrai pour les sujets indépendants du champ. Performances Indépendants Dépendants Restaurant Supermarché Problèmes d'intelligence On s'aperçoit également que dans les problèmes d'intelligence pratiques, où il faut utiliser un objet de manière inhabituelle, les sujets indépendants manifestent une grande flexibilité mentale. II) LA REFLEXION / IMPULSIVITE Face à un problème, on a deux attitudes. On peut soit différer la réponse (attitude réfléchie), soit répondre rapidement (attitude impulsive). Chaque individu peut se placer sur un continuum entre la réflexion et l'impulsivité. [...]
[...] L'épreuve de la baguette et du cadre (R.F.T = rod and frame test) * La version de WITKINS Dans cette expérience, le sujet est dans l'obscurité, et il doit ajuster à la verticale une baguette lumineuse. La baguette est placée à l'intérieur d'un cadre lumineux carré, dont les côtés ne sont pas orientés verticalement , ni horizontalement. Le sujet procède à des ajustements dans trois positions : le corps droit, incliné à droite et incliné à gauche. Si le sujet utilise des référents posturaux, il ajustera correctement et sans difficulté la baguette à la verticale. S'il utilise des référents visuels, ceux-ci ayant été supprimés, il commettra des erreurs d'ajustement. [...]
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