Le stress est un concept problématique, car c'est un terme polysémique. Pour les uns, le stress est considéré comme une cause, qui va avoir des conséquences sur un organisme. Pour d'autres, le stress est considéré comme la conséquence sur un organisme, d'un facteur externe. D'autres envisagent le stress, comme un échange permanent, comme une transaction entre l'organisme et son environnement.
On constate que le concept de stress est au carrefour d'une multitude de discipline, aussi variées que la science physique, l'immunologie, la neurologie, la psychologie, la psychosomatique et la psychanalyse. Chaque discipline lui confère un sens très [...]
[...] L'aléxithymie n'est pas spécifique des sujets psychosomatiques. Pourtant, l'aléxithymie reste bien un concept que l'on pourrait considérer comme étant un trait de personnalité. Il convient de remettre en cause cette dichotomie entre maladie psychosomatique et maladie non-psychosomatique. Les sujets répresseurs sont difficiles à évaluer. Il y a un manque d'opérationnalisation des concepts fondamentaux de la théorie psychosomatique. Il devient urgent d'opérationnaliser le concept de pensée opératoire. Ce mouvement psychosomatique accorde à la psychogenèse, un rôle central, en ce qui concerne la santé, te la maladie organique, sans tenir compte véritablement des sphères organiques et environnementales du sujet. [...]
[...] Il va y avoir une tentative de transposer le phénomène de la conversion observé chez les hystériques, à l'ensemble de la pathologie somatique. G. GRODDECK (1923) est un disciple de FREUD. Dans le livre du ça il va développer l'idée selon laquelle toute maladie organique a un sens. Ce sens, le thérapeute doit pouvoir l'apprécier s'il veut véritablement traiter la maladie. Il va interpréter le goitre (hypertrophie de la glande thyroïde), comme une grossesse orale, qui est liée à des fantasmes inconscients de maternité. [...]
[...] (1973) évaluent le rôle du soutien social sur le devenir de sujets asthmatiques. Dans un premier temps, ils ont évalué leur soutien social perçu, ainsi que les événements de vie auxquels ils ont té confronté. Un an après, ils ont fait un dosage des adrénocorticostéroïdes (marqueurs biologiques du stress). Ils ont montré qu'un nombre élevé d'événements stressants en T0, est corrélé un an après avoir un taux hormonal élevé, sauf quand le soutien social perçu du sujet est aussi élevé, dans ce cas, le taux est bas et est comparable à celui de sujets qui ont un score faible d'événements stressants à T0 et un soutien social élevé. [...]
[...] C'est un des processus évaluatifs les plus stables. Il existe plusieurs méthodes d'évaluation du soutien social. La méthode la plus utilisée est le Social Support Questionnaire de SARASON et al. (1983). C'est le plus utilisé mais le moins efficace en France, car on le trouve trop redondant. On calcule un score de soutien quantitatif (Social Support Need), plus il y a de personnes, alors plus l'individu a besoin de soutien et un score de soutien quantitatif (Social Support Satisfaction). Il y a orthogonalité des deux axes, toutes les combinaisons de scores sont possibles. [...]
[...] L'évaluation secondaire Le sujet a évalué la nature de la situation en terme de perte, menace ou défi, et il va procéder à une seconde évaluation au cours de laquelle, il va faire l'inventaire des diverses ressources, dont il peut disposer pour faire face à la situation. Ces ressources sont de 2 ordres : -ressources personnelles : Est-ce que je suis capable d'affronter ou d'exploiter cette situation ? -ressources sociales : de quel soutien puis-je disposer ? Est-il suffisant pour faire face à la situation ? Le contrôle perçu de la situation va être fonction de l'importance des ressources personnelles et sociales, évaluées par le sujet. [...]
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