Asymétrie : au sens mathématique du terme, désigne le fait que les places et les fonctions des acteurs et des partenaires sont dissemblables, des positions différentes (Ex : Générationnel, institutionnel, relation d'aide etc.) Elle est une limite structurelle parfois niée et doit toujours être interprétée socialement, idéologiquement, politiquement, culturellement.
L'inégalité peut être une conséquence de l'asymétrie ou une interprétation pervertie.
Elle n'est pas une conséquence mais plutôt un facteur de différenciation et de catégorisation. Certains processus de différenciation traduisent l'asymétrie tels que les stéréotypes, les biais cognitifs. La catégorisation est elle aussi marquée par l'asymétrie puisque les catégories construites le sont comme marqueurs du pouvoir : les dominants représentant [...]
[...] Dans les années 70 il y a moins de discours biologique mais plus de discours psychologique, un lien corps/esprit est effectué. On remarque une permanence de certains discours : le dualisme corps/esprit, la nécessité de discipliner son corps pour des raisons morales. Il y a donc une véritable importance de l'Histoire dans la psychologie mais peu de recherches sur ce thème. La conjonction des approches de la psychologie sociale et de l'histoire va pouvoir devenir prédictive de certains processus. Mais comment, ancrer dans le passé, peut-il y avoir pérennité d'un élément dans le présent ? [...]
[...] Kernant : L'histoire de la mémoire. Il explique que l'intérêt porté à la mémoire dépende des doctrines historiques actuelles : la mémoire des groupes. Cette question de la mémoire est née dans une civilisation sans écriture et qu'en Grèce antique, la mémoire repose sur une tradition orale. Dans la Grèce archaïque, les Aèdes étaient la mémoire vivante des collectivités, ils transmettaient la mémoire du groupe. Ce don leur vient de la divinité de la mémoire qui illumine les élus de ce don de voyance qui capitalise la souvenance du groupe. [...]
[...] De plus, la façon de raconter l'histoire met en jeu l'identité car il y a un lien intrinsèque entre la mémoire et l'identité. Selon les types d'histoires vécues par le groupe, il n'y a pas le même type de valorisation. La mémoire est difficile à transmettre dans certains groupes sociaux (les femmes, les pauvres). La mémoire, à la différence de l'histoire est sélective et on choisit une certaine narration de ces histoires La question de la transmission de la mémoire collective. [...]
[...] Cela n'a pas des sens de se poser la question si la libido qui maintient la foule est de nature homosexuelle ou hétérosexuelle car elle est différenciée selon le sexe et ignore complètement les buts de l'organisation génitale de la libido. Importance de la question des similitudes et des différences. L'amour pour la femme rompt les liens. Lorsqu'elles sont dans les liens sociaux, les femmes ne sont pas là en tant que différent génital mais en tant que semblables de l'homme, le lien homosexuel masculin avec les hommes est conservé car elles ont partie de la communauté en tant que frères V. [...]
[...] Freud : Il propose trois voies pour la petite fille: Hystérie : inhibition sexuelle, refoulement, névrose, Complexe de masculinité ou revendication virile, Maternité : la voie royale. Actuellement, il est difficile de différencier ce qui est attribuable à la fonction sexuel et à la discipline sociale. La seconde voie s'est beaucoup développée, il n'y a plus de raison de la nommer complexe Mais cette discipline sociale n'a évolué que dans une petite partie du monde et investir la sphère publique devient le lot commun de nombreuses femmes malgré des difficultés qui persistent et des vécus de conflictualité interne. [...]
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