Présentation des différents processus d'influence. C'est-à-dire comment une majorité peut influencer sur un individu (l'influence majoritaire) et comment un individu ou un petit groupe d'individus peut influencer un groupe (l'influence minoritaire).
[...] On définit un objet en fonction de la source. Asch continue l'expérimentation en cherchant à montrer que devant une tache perceptive, les individus subissaient tout de même de l'influence. Il fallait déterminer entre différents segments, quel segment avait la même longueur qu'un autre. La taille des différents segments était de trois centimètres d'écart au minimum. Il constitue des groupes de huit complices et d'un sujet naïf. Les complices ont pour consigne de donner des réponses fausses à 12 essaies sur 18. [...]
[...] On remarque alors qu'il n'y a pas une propension de l'être humain à l'agression. Milgram fait une deuxième expérimentation. Il prend une autre source d'influence : elle n'est plus quantitative mais qualitative. L'expérimentation a lieu avec l'expérimentateur. La pression est ici explicite car c'est l'expérimentateur qui oblige le sujet à exercer une punition donnée. Il a un protocole d'expérimentation sur le sujet naïf qui hésite. L'expérimentateur dit au sujet naïf : Vous devez continuer, l'expérience vous oblige à continuer, il est indispensable que vous continuiez, vous n'avez pas le choix, vous devez continuer. [...]
[...] L'influence minoritaire n'a pas un pouvoir très étendu. Elle s'exerce dans des conditions très précises. Cinq styles de comportements favorisent l'exercice de l'influence minoritaire : L'investissement : L'influence de la minorité dans un groupe va être d'autant plus importante si la majorité pense que la minorité s'investit beaucoup dans le changement. L'autonomie : Pour que la minorité est une action il faut absolument que la minorité soit perçue comme non manipulée par des éléments extérieurs au groupe. Si on soupçonne que la minorité est soupçonnée d'être manipulée, son influence va diminuée, d'autant plus si la source manipulant est hiérarchiquement plus élevée. [...]
[...] Le sujet naïf est sensé punir quand l'élève se trompe. L'élève est sur une chaise électrique et le naïf derrière une console électrique avec des intensités de choc différentes. On met le sujet naïf sur la chaise électrique et on lui inflige 40 Volt. Il devra infliger des décharges électriques à chaque mauvaise réponse. En fonction de l'intensité de la décharge, l'élève a un protocole de réaction : gémissement, crie, hurlement, supplication, débat puis pas de réaction. Dans la première expérimentation, Milgram teste la pression implicite du groupe. [...]
[...] Le sur lendemain, ils sont placés seuls. On s'aperçoit alors qu'ils conservent la norme du groupe fondée pendant les deux jours précédents. L'individu ne perçoit plus les choses par lui-même mais en référence au groupe. L'individu ne pense plus par lui-même mais en fonction du groupe. Il y a trois mécanismes dans la normalisation : La norme du groupe dissipe l'incertitude. L'être humain ne supporte pas l'incertitude. Il cherche toujours à la réduire. Il cherche donc un cadre de référence. [...]
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