Les termes abstraits sont larges, assez vagues et donc peu remis en cause car moins faciles à vérifier. En revanche, les termes concrets renvoient souvent à des situations plus spécifiques donc plus facilement vérifiables. Ainsi nous présentons notre groupe avec des qualités peu remises en question, au contraire des défauts ; et bien sûr, l'exogroupe aura le schéma inverse : des qualités remises en question, et des défauts stables ...
[...] Résultats : - Les Maghrébins sont jugés plus intégristes que les Belges, plus ensemble, plus misogynes, plus machistes, plus travailleurs, plus bruyant, plus pratiquants et plus fraternels - Les Belges inspirent plus le bonheur et la joie, les Maghrébins mettent en colère. Mais les Belges inspirent aussi de l'anxiété ( il y a toujours plus d'anxiété quand on pense à son propre groupe car il y a la peur de l'avenir pour le groupe. - Les sujets ont plus envie d'insulter et d'agresser les Maghrébins mais aussi de les réconforter. ( Caractères négatifs envers l'exogroupe, mais il y a aussi des traits positifs. [...]
[...] Les chercheurs ont proposé à des sujets des entretiens non directifs sur le thème du repeuplement des campagnes. On demande à une moitié si ils aimeraient un voisin allemand, et à l'autre moitié si ils aimeraient un voisin portugais. L'expérience montre que la place des Allemands et des Portugais correspond à cette relation de puissance, les Allemands sont souvent mis en tant que sujet de la phrase Les Allemands sont bien organisés tandis que les Portugais se retrouvent en complément On ne peut pas vanter l'organisation des Portugais ( Le langage est porteur de phénomènes psychosociaux traduisant les conduites discriminatoires. [...]
[...] : l'Apartheid est une discrimination extrême, le système social est simplifié sur la simple base de la différence de couleur de peau, amenant des droits différents. Couleur peau ( Stéréotypes ( Préjugés (Noirs différents des Blancs) ( Comportement (Apartheid). La relation préjugé/discrimination n'est pas systématique car nos comportements sont tributaires de nos convictions, de la situation, de circonstances, de normes sociales, etc. Ex. : on peut avoir des préjugés envers des Maghrébins mais on ne peut les montrer à cause de contraintes sociales ou pénales. Le préjugé ne se manifeste alors pas sous forme discriminatoire. [...]
[...] D'autres recherches ont montré la discrimination dans l'attribution d'un logement. Hilton et al. (1989) : Canada. Sur un échantillon de 59 propriétaires blancs francophones cherchant à louer un logement, les chercheurs ont eu avec eux un entretien d'environ 45 minutes sur leurs intentions, leur disant que ce serait anonyme. On leur demandait si ils avaient déjà loué ou s'ils avaient l'intention de louer à des individus de différents groupes : Québécois francophones, Québécois anglophones, Asiatiques, Haïtiens. Résultats : 15% seulement avaient déjà loué à des personnes autres que Québécois francophones disent que l'origine ethnique est un critère décisif dans l'attribution d'un logement. [...]
[...] Exemple : dans les journaux TV, peu importe le conflit, tout ce qui relève de la croyance/idéologie de l'autre dépend de notre relation à lui. Il y a un impact de l'image que l'on se construit des autres, sur nos conduites sociales. L'image qu'on a des autres a un poids déterminant sur la discrimination. ( Nos cognitions permettent de comprendre notre comportement (comme le racisme). En quoi la psychologie sociale peut expliquer nos comportements sociaux ? Longtemps, social désignait les représentations. Imaginer un être humain était une représentation dite sociale, cela marquait la seule différence avec la psychologie cognitive. [...]
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