La personnalité est l'objet le plus complexe de la psychologie. C'est un terme polysémique, du fait qu'il existe une multitude de significations. En 1949, ALLPORT recensait 50 définitions différentes de ce terme.
La personnalité contient tous les autres objets d'étude de la psychologie, soit tout ce qui touche à la constitution, à la biologie, à la physiologie ou encore à la morphologie. Auparavant, on appelait la personnalité : le tempérament. Le concept de personnalité comporte les aspects cognitifs (aptitudes), les émotions (affects, sentiments) soit la CONATION (contraire de COGNITION). Ce concept contient aussi, tout ce qui renvoie à la VOLITION : les conduites sont orientées vers des objets sociaux qui vont avoir une valeur, une signification. Dans la VOLITION, on étudiera par exemple, la motivation, les opinions ou [...]
Sommaire
QUELQUES DEFINITIONS DE LA PERSONNALITE : NOTIONS FONDAMENTALES
I) Terme polysémique II) Synthèse de tous les objets d'étude de la psychologie III) Points communs : Totalité, unité, stabilité et individualité IV) Aptitudes, tempérament, motivation, caractère, morphologie
LES APPROCHES TYPOLOGIQUES DE LA PERSONNALITE ET LA NOTION DE TYPE
I) Quelques typologies anciennes : Platon, Hippocrate et Galien II) Quelques typologies modernes : Heymans, Kretschemer, Sheldon III) Ambiguïté de la notion de type
APPROCHE DIMENSIONNELLE DE LA PERSONNALITE : LES TRAITS
I) Les traits primaires et les traits pris comme variables II) La hiérarchie des traits
METHODES D'EVALUATION DE LA PERSONNALITE : L'OBSERVATION EN MILIEU NATUREL ET L'OBSERVATION SYSTEMATIQUE
I) Quelques problèmes d'évaluation de la personnalité II) L'observation sur le terrain ou life data III) Intérêt des méthodes d'observation sur le terrain
VALIDITE DES METHODES D'EVALUATION
I) Validité avant la construction d'un outil II) Validité pendant la construction d'un outil III) Validité après la construction d'un outil
LES QUESTIONNAIRES ET L'IMAGE DE SOI (METHODE EN PREMIERE PERSONNE)
I) Les échelles de mesure de la personnalité II) Le choix des questionnaires de la personnalité III) Les distorsions dans les questionnaires IV) Le questionnaire comme moyen d'estimation de l'image de soi
LES TESTS OBJECTIFS (METHODE EN TROISIEME PERSONNE)
I) Caractéristiques et définition II) L'extrême variété des tests objectifs de personnalité III) Un moyen idéal d'explorer les conduites ?
LES FACTEURS DE LA PERSONNALITE : HYPOTHESES DESCRIPTIVES ET RESULTATS
I) Les travaux de l'école anglaise : EYSENCK (1956-1964) II) Les travaux de l'école américaine : GUILFORD (1934-1959) III) Les travaux de l'école américaine : CATTELL (1957) IV) Bilan des approches factorielles de la personnalité V) Le big-five facteur
HYPOTHESES EXPLICATIVES : L'EXTRAVERSION
I) De la description à l'explication II) Extraversion et système nerveux central III) Une différence constitutionnelle entre extravertis et introvertis
HYPOTHESES EXPLICATIVES : NEVROSISME
I) L'émotivité et le système nerveux autonome II) Névrosisme et labilité du système nerveux autonome
CRITIQUES DES APPROCHES DISPOSITIONNELLES
I) Le modèle dispositionnel II) Le modèle situationniste III) Le modèle intéractionniste
QUELQUES DEFINITIONS DE LA PERSONNALITE : NOTIONS FONDAMENTALES
I) Terme polysémique II) Synthèse de tous les objets d'étude de la psychologie III) Points communs : Totalité, unité, stabilité et individualité IV) Aptitudes, tempérament, motivation, caractère, morphologie
LES APPROCHES TYPOLOGIQUES DE LA PERSONNALITE ET LA NOTION DE TYPE
I) Quelques typologies anciennes : Platon, Hippocrate et Galien II) Quelques typologies modernes : Heymans, Kretschemer, Sheldon III) Ambiguïté de la notion de type
APPROCHE DIMENSIONNELLE DE LA PERSONNALITE : LES TRAITS
I) Les traits primaires et les traits pris comme variables II) La hiérarchie des traits
METHODES D'EVALUATION DE LA PERSONNALITE : L'OBSERVATION EN MILIEU NATUREL ET L'OBSERVATION SYSTEMATIQUE
I) Quelques problèmes d'évaluation de la personnalité II) L'observation sur le terrain ou life data III) Intérêt des méthodes d'observation sur le terrain
VALIDITE DES METHODES D'EVALUATION
I) Validité avant la construction d'un outil II) Validité pendant la construction d'un outil III) Validité après la construction d'un outil
LES QUESTIONNAIRES ET L'IMAGE DE SOI (METHODE EN PREMIERE PERSONNE)
I) Les échelles de mesure de la personnalité II) Le choix des questionnaires de la personnalité III) Les distorsions dans les questionnaires IV) Le questionnaire comme moyen d'estimation de l'image de soi
LES TESTS OBJECTIFS (METHODE EN TROISIEME PERSONNE)
I) Caractéristiques et définition II) L'extrême variété des tests objectifs de personnalité III) Un moyen idéal d'explorer les conduites ?
LES FACTEURS DE LA PERSONNALITE : HYPOTHESES DESCRIPTIVES ET RESULTATS
I) Les travaux de l'école anglaise : EYSENCK (1956-1964) II) Les travaux de l'école américaine : GUILFORD (1934-1959) III) Les travaux de l'école américaine : CATTELL (1957) IV) Bilan des approches factorielles de la personnalité V) Le big-five facteur
HYPOTHESES EXPLICATIVES : L'EXTRAVERSION
I) De la description à l'explication II) Extraversion et système nerveux central III) Une différence constitutionnelle entre extravertis et introvertis
HYPOTHESES EXPLICATIVES : NEVROSISME
I) L'émotivité et le système nerveux autonome II) Névrosisme et labilité du système nerveux autonome
CRITIQUES DES APPROCHES DISPOSITIONNELLES
I) Le modèle dispositionnel II) Le modèle situationniste III) Le modèle intéractionniste
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Extraits
[...] En fait, la réalité humaine montre le contraire, puisqu'on constate que la population se répartie de façon continue, qu'il s'agisse de caractéristiques physiques, psychologiques ou cognitives. Doit-on parler de type de personnalité, dans le sens molaire ou modal ? Les typologistes parlent-ils de type pour désigner un individu moyen (aspect modal) ou pour désigner des individus extrêmes le long d'un axe (sens molaire) ? Ceci, ne fait l'objet d'aucun consensus. Certains pensent que le type doit désigner un individu moyen, et d'autres non. Est-ce qu'un type de personnalité est basé sur de nombreuses caractéristiques, ou sur un petit nombre ? [...]
[...] Aspects manifestes des conduites, quantification Un comportement constitue l'aspect visible manifeste de la conduite. Toutes les conduites humaines ne s'expriment pas forcément sous la forme de comportements. Quoi qu'il en soit, la plupart des traits de personnalité, ne sont pas directement observables chez un sujet, mais ils sont inférés à partir de comportements manifestes. La reproductibilité, la standardisation Dans une perspective différentielle (différences entre individus), on va partir du principe qu'une bonne méthode d'investigation, ne doit pas être contaminée par d'autres sources de variations, parmi lesquelles on retrouve des erreurs dues à l'observateur (SHELDON . [...]
[...] La validité interne de construction est fondamentale. On procède à une analyse factorielle des réponses des sujets au questionnaire, et on regarde combien de facteurs indépendants sont obtenus. A chaque facteur obtenu, doit correspondre une et une seule dimension de la personnalité. Dans les questionnaires structuraux, chaque facteur est parfaitement défini opérationnellement. Il correspond à une liste d'items ayant entre eux, une corrélation très forte. Les questionnaires structuraux ont l'avantage de donner des informations sur la structure de la personnalité d'un sujet. [...]
[...] Auparavant, on appelait la personnalité : le tempérament. Le concept de personnalité comporte les aspects cognitifs (aptitudes), les émotions (affects, sentiments) soit la CONATION (contraire de COGNITION). Ce concept contient aussi, tout ce qui renvoie à la VOLITION : les conduites sont orientées vers des objets sociaux qui vont avoir une valeur, une signification. Dans la VOLITION, on étudiera par exemple, la motivation, les opinions ou encore les attitudes. La personnalité comprend, en plus de ces différents aspects, une organisation et leur interaction. [...]
[...] En effet, les résultats obtenus confirment cette hypothèse, puisqu'on a constaté que les nevrosiques différent des sujets stables émotionnellement, quant au taux de salivation, quant aux variations de la conductibilité cutanée (réponses électro-dermales), quant à la pression sanguine, quant aux rythmes cardiaques, quant à la température et quant à la consommation d'oxygène. Ces caractéristiques (taux) sont beaucoup plus élevées chez les névrosiques que chez les sujets stables émotionnellement. Mais ces différences ne se produisent que dans des situations de stress léger ou important. Dans des conditions normales, il n'y a pas de différences entre névrosiques et stables. [...]