Cours de psychologie complet sur la différence entre la parenté et la parentalité. Ce thème est traité notammment, selon une approche anthropologqie et psychanalystique. Document de 19 pages environ (pour 8000 mots) au format Word (voir le plan ci-après).
[...] ( 1792 : les pères ne vont avoir autorité que sur leur(s) enfant(s) mineur(s). A partir de la Révolution, on se débarrasse peu à peu de la toute puissance paternelle et tout l'enjeu de l'éducation va prendre un tournant radical. Désormais, l'enjeu de l'éducation sera le fait de rendre les enfants plus aptes à la vie sociale, cad les rendre adaptables à des situations nouvelles alors que dans les familles traditionnelles on devait surtout leur transmettre les traditions. ( L'industrialisation et la concurrence de l'époque : l'image des pères va se diversifier et le développement de l'industrialisation va transformer la fonction paternelle. [...]
[...] Kervella dans Le père : une fonction sociale a relativisé ? parle du père dans le modèle occidental dans une approche anthropologique. Pour lui, dans le monde occidental, la référence au droit romain dont s'inspira le code napoléonien restera longtps le modèle pour octroyer au père une puissance qui est de nos jours complètement remise en question avec les nouvelles lois. Ex : Chez les Na en Chine, pour un homme, les enfants de sa sœur sont plus importants que ses propres enfants qui lui sont parfois inconnus. [...]
[...] Cette médiation signifie pour le père qu'il doit trouver une place juste entre la mère et l'enfant : être ni trop loin ni trop près. Être trop loin de la mère c'est la mettre en insécurité ou la rapprocher trop de l'enfant c'est susciter chez elle une anxiété dont l'enfant supportera les conséquences négatives. Être trop près de la mère c'est rejeté l'enfant à la périphérie du couple parentale. Dans sa fonction paternelle, le père est celui qui interdit l'accès exclusif à la mère, notamment avec la situation œdipienne. [...]
[...] A Rome, l'homme est la référence essentielle, la femme dépend de son père puis de son mari. Elle ne peut en aucun cas choisir son mari, l'homme non plus : c'est le père qui décide des alliances. Le pouvoir de l'homme n'est acquis qu'au moment du décès de son propre père. Le pater familias est dépositaire du culte ancestral. ( Au Moyen-âge : c'st le droit canonique qui s'impose alors. Le juge ecclésiastique s'introduit peu à peu dans la vie privée/ L'homme ne peut être qualifié de père que dans la légitimité du mariage qui lui permet d'inscrire sa lignée dans une autre lignée (celle de l'épouse) et dans une communauté. [...]
[...] ( L'école primaire publique (ap. 1883) va déstabiliser l'autorité religieuse et paternelle. La famille moderne va se constituer autour de la diminution du pouvoir du père. ( Le père contemporain, de nos jours : sa fonction est, du point de vue de la psychanalyse, une fonction plurielle qui dépend de la personnalité du père, de ses compétences, de ses échanges avec ses enfants, mais aussi des relations conjugales avec la mère. On va distinguer avec Lacan un père imaginaire, un père réel et un père symbolique. [...]
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