La névrose est la psychopathologie la moins invalidante, la plus courante. La perversion est une structure psychique mal supportée en société, et la psychose peut être invalidante (pas forcément). Freud séparait la psychose et la névrose ...
[...] Il existe différents niveaux de transfert, définis par les outils lacaniens : réel, imaginaire, symbolique. Ces niveaux permettent de différencier la névrose, la psychose et la perversion. Seule la psychanalyse manie et utilise le transfert. C'est à l'endroit où l'analyse entend quelque chose de l'affect dans la cure qu'il orientera le transfert afin de trouver un sens. Hostilité, amour, amitié, etc sont des affects de la petite enfance qui se répètent inconsciemment avec tout le monde. Idem dans le transfert analytique. [...]
[...] Le pervers est coincé avant ce stade. Comme il est pris dans l'entre-deux, il est pris entre connaître une dette et ne pas être sûr de la devoir ; ou en avoir mais pas savoir à qui la payer. Donc dans l'acte, dans la réalité, le pervers peut se ruiner là où il ne repère pas la dette. La dette n'est pas symbolique donc il doit l'agir. Fétichisme : porter ses activités libidinales sur un objet inanimé, unique, ne représentant pas le sujet dans sa globalité, pour assouvir sa jouissance (ex. [...]
[...] Cette réalité interne Je le déteste, je pourrais lui casser la figure devient Il me hait, il me persécute Le sujet se présente sous forme pacifique, tranquille et passe à l'acte à la moindre contrariété (peut être sous forme meutrière ou suicidaire). Ils viennent porter plainte, il faut donc entendre leurs plaintes. Parfois, on trouve des formes perverses. Ex. : un adolescent peut-il mentir ? Derrière cette question posée par un sujet paranoïaque peut se trouver une construction pédophilique. Dans la psychose, quand le sujet dit c'est pas moi il est parfaitement sincère au sens où il ne peut pas reconnaître cet acte. Pour lui, ça lui vient de l'extérieur, c'est de la projection. [...]
[...] Pour se faire, il le dépèce (parfois au sens propre!). Il va prendre des objets partiels (voix, seins, fesses, etc.) pour atteindre satisfaction. Par ces bouts de corps, il tente de construire un fantasme sur le plan inconscient. Mais il échoue car l'énergie sexuelle utilisée passe directement du côté de la jouissance et pas du côté fantasmatique. Le pervers utilise l'autre pour sa jouissance, mais l'Autre (au sens du symbolique) n'existe pas chez le pervers. Dans le scénario qu'il monte, il tente d'inscrire une trace de la castration, mais il échoue également. [...]
[...] Souvent, Freud ne distingue pas le Surmoi et l'idéal du Moi. Pour Mélanie Klein, il est une formation précoce, antérieure à l'Œdipe. La fonction du surmoi est de pouvoir répondre de ses actes. Pour Lacan : le Surmoi est tyrannique et féroce, et en même temps nous pousse à jouir Névrose : Ce qui caractérise la névrose est le refoulement. Pas de névrose sans refoulement. En allemand, on dit Unterdrückung : la répression. Cela témoigne de la poussée sous-jacente et active de l'élément réprimé. [...]
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