Un conflit cognitif est l'état particulier du système cognitif, qui résulte des interférences entre différents éléments, nécessaires au traitement de l'information en cours. Il existe différentes sortes de conflits cognitif, dont la concurrence cognitive.
La concurrence cognitive est la lutte entre deux ou plusieurs éléments quelconques, dont chacun tente de supplanter les autres. Il s'agit d'une compétition entre deux ou plusieurs éléments du traitement, en vue d'acquérir la priorité dans l'utilisation des ressources ou de structures [...]
[...] En fait, il y a concurrence cognitive pour l'accès de l'information au canal unique. II) LE MODELE CAPACITAIRE DE KAHNEMAN (1973) KAHNEMAN conçoit l'attention comme un réservoir dans lequel, il y aurait une quantité d'énergie mentale, et dans lequel nous puisons, pour réaliser des traitements ou une tâche cognitive. Dans son modèle, les performances sont fonction de l'investissement attentionnel du sujet : plus le sujet investit d'attention dans une tâche, meilleures seront les performances. Energie mentale Oreille inattentive - Oreille attentive + III) LE MODELE DE BADDELEY (1974) D'autres chercheurs ont tenté d'expliquer le phénomène de concurrence cognitive, de façon plus spécifique, en fonction de la nature de la tâche à effectuer. [...]
[...] Cela signifie donc, que la concurrence cognitive est fondée sur des conflits au niveau de l'attention. C'est à partir des grands modèles de l'attention, qu'on a essayé d'appliquer la notion de concurrence cognitive. LE MODELE STRUCTURAL DE BROADBENT (1958) BROADBENT conçoit l'attention comme un filtre, et pense que le traitement de l'information s'effectue par étapes. Il distingue des étapes périphériques, et des étapes centrales. Le traitement de l'information dans les étapes périphériques, s'effectue de façon parallèle. Les étapes centrales ont une capacité limitée (canal unique), et traitent l'information de façon séquentielle. [...]
[...] BADDELEY explique cette baisse de performances en terme de concurrence cognitive. Selon lui, il y a conflit entre les chiffres (buffer phonologique) et la syllabe (boucle articulatoire) ; En fait, il y a surcharge de la boucle articulatoire avec la répétition de la syllabe, ce qui empêche le sujet de rafraîchir le buffer phonologique (chiffres). C'est une concurrence cognitive de type structural, puisque les deux informations s'opposent, pour bénéficier de l'utilisation de la boucle phonologique. Dans ce T.D, nous allons nous inspirer de l'expérience de SALAME (1988). [...]
[...] Il se rend compte que les performances chutent entre la condition 1 et et 2 et 3. Nous, nous testerons le rappel de mots dans les mêmes conditions que SALAME. Là aussi, il s'agit d'évaluer des capacités mnésiques, en contexte interférentiel. Moyenne Condition silence 62 Condition classique 62 Condition paroles 51 Le conflit cognitif généré par un contexte musical sans parole, sera moindre que celui généré par un contexte musical avec paroles. Le pourcentage de bonnes réponses sera supérieur dans la condition classique, que dans la condition paroles. [...]
[...] Il existe différentes sortes de conflits cognitif, dont la concurrence cognitive. La concurrence cognitive est la lutte entre deux ou plusieurs éléments quelconques, dont chacun tente de supplanter les autres. Il s'agit d'une compétition entre deux ou plusieurs éléments du traitement, en vue d'acquérir la priorité dans l'utilisation des ressources ou de structures communes. On observe le phénomène de concurrence cognitive, dans les paradigmes de double tâche (situation où le sujet effectue deux choses à la fois), et dans les réalisations de tâche unique, dans un contexte interférentiel (apprendre une leçon dans un café). [...]
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