La maladie, en tant que mode d'expression par le corps de conflits psychiques non résolus n'est pas une théorie qui fait l'unanimité et beaucoup de débats autour de cette question sont encore ouverts. En effet, le sens du symptôme somatique ne semble pas admis par tous.
Freud avait déjà évoqué cette possibilité d'exprimer avec son corps des représentations refoulées (...)
[...] Le corps biologique ne pouvant devenir corps érogène que si une subversion libidinale du corps physiologique a été effective grâce aux relations établies entre l'enfant et ses parents. Le risque de maladie somatique résulterait ainsi d'une altération de l'économie du corps érotique en raison d'un dysfonctionnement au niveau psychique. Ces failles du corps érotique seraient héritières de l'histoire des relations entre l'enfant et ses parents C. Dejours parle, dans ce cas, de désétayage de la pulsion sur la fonction physiologique. Une partie du corps ne serait pas investie au niveau libidinal et resterait sous le primat du physiologique. [...]
[...] Freud, Introduction à la psychanalyse, PBP p A. Adler, Le sens de la vie, PBP p A. Adler, Le sens de la vie, PBP p.74-75. Groddeck, Le livre du ça, TEL Gallimard p Groddeck, Le livre du ça, TEL Gallimard p Groddeck, Le livre du ça, TEL Gallimard p Groddeck, Le livre du ça, TEL Gallimard p C. Dejours, Le corps d'abord, PBP p C. Dejours, Le corps d'abord, PBP p Groddeck, Le livre du ça, TEL Gallimard p C. [...]
[...] Groddeck considère, lui aussi dans sa théorie, la forte implication de l'inconscient dans les applications somatiques et le besoin de punition que peut éprouver le ça : Le ça veut être puni et quand il est frustré du bonheur de souffrir, il se venge un jour ; tôt ou tard, mais il se venge et certaines maladies mystérieuses révèlent leurs secrets quand on interroge le ça de l'enfance Néanmoins, Groddeck prend davantage en compte le corps dans sa globalité. Selon lui, le corps et l'esprit sont un tout et ils sont reliés par cette force commune, qu'il nomme le ça. [...]
[...] Ces types de somatisation ne la protègent-ils pas de tout rapprochement au niveau sexuel ? Nous retrouvons cette idée chez C. Dejours lorsqu'il écrit que les somatisations ne sont pas toujours néfastes et que le corps peut vouloir exprimer ce que les mots ne peuvent pas dire. Ainsi, le corps peut permettre de penser les pensées et dans ce cas, on imagine facilement qu'un malade puisse vouloir se réfugier dans la maladie et se débattre contre la guérison Mais cette forme d'expression n'est pas aussi facile qu'elle pourrait y paraître et le sujet ne parvient pas forcément à se faire comprendre dans sa douleur ; trouver comment dire à l'autre sa souffrance n'est pas toujours aisé. [...]
[...] La maladie peut-elle découler de problèmes psychologiques ? Mots clés : Freud, Adler, Groddeck, Bion, Dejours, Conflits psychiques non résolus, symptôme somatique, conversion somatique, malaise, évacuation du conflit, tension psychique, Corps physique, corps psychique, organe, fonction physiologique, corps érogène, corps biologique, subversion libidinale, Désordres psychosomatiques, complaisance somatique, trouble organique, Maladie, création, message du ça, douleur psychique. La maladie, en tant que mode d'expression par le corps de conflits psychiques non résolus n'est pas une théorie qui fait l'unanimité et beaucoup de débats autour de cette question sont encore ouverts. [...]
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