Le headship doit être accordé par le groupe. Ce sont les membres du groupe qui confèrent eux-mêmes un statut particulier à l'individu, statut qui lui permet légitimement d'avoir une influence dans le groupe, notamment vers la poursuite de ses objectifs ...
[...] Théorie du chemin et du but de HOUSE (1971). Il s'inscrit dans le courant des attentes et de la motivation au travail. Elle se propose d'expliquer comment le leader peut-être un rôle plutôt correctif par rapport à une situation au travail. Sa fonction sera de clarifier par rapport à ce qui est attendu par les membres du groupe. Cette fonction ne sera utile, pour HOUSE, que s'il y a déficit dans la situation : l'environnement n'est pas propice à l'attente de résultats, les tâches s'avèrent particulièrement difficiles à mener, les compétences et motivation des subordonnés pour ces tâches, sont peu élevées. [...]
[...] On trouve .50 pour l' intelligence pour la masculinité pour la dominance et pas de corrélation significative pour le reste. Une personne perçue comme possédant ces caractéristiques aura plus de chances qu'une autre d'être perçue comme leader potentiel dans le groupe. Approche en fonction des comportements On s'est intéressé aux comportements qui seraient efficaces quand on est en position de leader. Référence aux travaux de LEWIN, LIPPITT et WHITE (1939-1949). Ces travaux mettent en évidence que les comportements des leaders dans un groupe sont différents, selon les comportements adaptés et mis en œuvre par le pilote. [...]
[...] -Estimation par le leader lui-même. Il constate qu'il y a des relations positives et très significatives entre le leadership et l'intelligence, l'ajustement et l'extraversion. Il trouve également des liaisons positives entre le leadership et les traits de dominance, masculinité et sensibilité relationnelle. MANN trouve une liaison positive avec le conservatisme. Pour cet auteur, il existe des relations entre la personnalité, les aptitudes et le statut dans le groupe. LORD et al. (1986) propose une approche socio-cognitive des constats de STOGDILL et MANN. [...]
[...] La catégorisation des styles managériaux de BLAKE et MOUTON a été particulièrement utilisée. Ils ont proposé en 1964, une catégorisation de styles comportementaux des managers, s'intégrant dans les programmes de formation des leaders en organisation. Il s'agit d'une approche simpliste, mais très opérationnelle dans le cadre de la fonction managériale. Jusque dans les années 90, cette approche a été diffusée de façon massive. Cette grille est très normative : il s'agit de tendre au style comportemental d'entreprise. Tout cela s'inscrit dans un cadre idéologique. [...]
[...] Cette approche prend en compte la dimension de la dépendance affective des membres du groupe à l'égard du leader. Cf : psychologie des foules et analyse du moi FREUD (1921) On s'intéresse aux relations entre un individu supérieur et un individu subordonnés. GRAEN et col. (à partir des années 80) : théorie sur les relations entre le leader et chacun de ses subordonnés (Théorie LMX). Dans cette théorie, il est question des modes de relation très différenciées qui sont entretenus entre le leader et chacun des membres de son équipe. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture