Quel est le statut épistémologique du corps en psychologie ? On assiste à une sorte de balancement permanent, entre le corps considéré dans son existence réelle, et le corps considéré comme un enjeu psychique. Si le corps est envisagé dans sa réalité concrète, cela donne naissance à la psychologie de la perception. Les théories du corps en sont les fondements (béhaviorisme ...). D'un seul coup, l'homme devient un organisme, parmi les autres organismes. On ne fait pas de différences significatives entre [...]
[...] Est-ce que l'homme possède un psychisme ? EDELMAN pense qu'il faut se dégager du substantialisme cartésien, selon lequel l'esprit est une substance et aurait comme une consistance. EDELMAN évoque un lien entre le psychisme et le langage. Au moment où il parle du langage, il formule l'idée selon laquelle, si nous parlons, c'est parce que nous parlons à quelqu'un (autrui intériorisé). Selon lui, la vie psychique survient de l'intersubjectivité. Ce qui différencie le cerveau, c'est l'organisation de la matière qui le constitue. [...]
[...] Le névrosé s'écarte de la normalité, davantage par rapport à lui- même. Selon BERGERET, il existerait entre ces deux modes de structuration, un mode de fonctionnement psychique, à mi-chemin entre psychose et névrose : ce serait quelqu'un d'a-structuré, en instance de structuration. Sur le plan psycho-dynamique, ce sont des patients qui ont encore du chemin à faire pour se structurer névrotiquement, mais en ont déjà fait suffisamment, pour se tenir à distance de la structure psychotique (patients borderline). Il s'agit de personne atteintes d'hypernormativité. [...]
[...] Les pulsions permettent également de mobiliser l'appareil psychique. Pour lui, la source corporelle des pulsions ne relève pas de la psychologie. PSYCHE SOMA Pulsion ANZIEU et LAPLANCHE : la pulsion, pour quoi faire ? -Pour ANZIEU, il n'y a pas de doute, celui qui est source de la pulsion, c'est le sujet. En fait, nous nous rattachons au monde vivant dans son entier, et nous sommes donc le siège de phénomènes comparables, voir identiques, aux phénomènes qui se passent dans la nature. [...]
[...] Il s'intéresse à ce que produit le corps, dans son état naturel. PAVLOV découvre le conditionnement par hasard. Si la salivation apparaît sans présentation de la viande, cela signifie qu'un mécanisme non-naturel, se met en marche. C'est donc un mécanisme psychique. Pour PAVLOV, les phénomènes psychiques, sont des phénomènes artificiels. WATSON (1880-1960) est le père fondateur du béhaviorisme. Selon lui, le psychisme se construit grâce à une succession d'apprentissages. Tous ses travaux cherchent à montrer que l'apprentissage commence dés la naissance, malgré l'immaturité du système nerveux. [...]
[...] Ce qui vaut pour l'animal, peut valoir pour l'homme. Pour l'homme, ce qui est le plus stressant, est la mort de quelqu'un qu'on aime. Le moins stressant sont les vacances de Noël. Le mariage se situe entre ces deux événements. Les échelles de stress ne sont pas objectives, car il y a des différences individuelles. On passe alors à la notion de stress perçu. On soumet des rats à des chocs électriques : le groupe 1 peut stopper les chocs, mais pas le second groupe. [...]
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