Piera Aulagnier développe l'idée, qu'en fait, la mère a une fonction de porte parole par rapport à l'enfant. Elle va insister sur la fonction d'interprétation que la mère exerce sur l'enfant. L'auteur dit que cette fonction, face aux éprouvés de l'enfant, met des mots sur ces derniers (...)
[...] La figurabilité est le fait que dans le rêve, on trouve des images. Ce processus permet de faire subir une transformation aux idées, pour les traduire sous forme d'images. Ce processus est lié au travail de régression qui va jouer dans le rêve. Cette régression va se présenter comme une régression topique (conscient à inconscient). Une régression temporelle est comme une régression formelle. Le symbolisme (utilisation d'images qui seront symboliques pour tout le monde), se trouve dans le rêve, dans le folklore, dans les mythes, dans les contes Le symbolisme du rêve est souvent sexuel. [...]
[...] Le rêve peut renvoyer à des sens opposés. ABEL (linguiste) a repéré que l'on trouvait dans certaines langues anciennes, des sens opposés. Pour FREUD, il y aurait analogie de ces langues, et du symbolisme du rêve. FREUD construit le contexte de pulsion, qui accorde le somatique et le psychisme. La pulsion naît de l'excitation corporelle, mais la traduit en représentations psychiques. Selon FREUD, La pulsion est un représentant psychique des excitations issues de l'intérieur du corps, et parvenant au psychisme comme une mesure de l'exigence du travail, qui est imposé au psychisme, en conséquence de sa liaison au corporel La pulsion se représente de deux manières : par l'affect et par la représentation. [...]
[...] Dans la conception freudienne, la parole est importante. C'st une traduction des premières représentations de choses. Selon FREUD, il n'y a pas directement des représentations verbales. Dans l'inconscient, on peut trouver des mots, mais ils y seront traités par les processus primaires, comme des choses. Pour LACAN, le signifiant est ce qui est prévalant. Il va inverser le schéma de DE SAUSSURE. Pour LACAN, les signifiés vont se déplacer sur les signifiants. Il n'y aurait pas de liens forts entre signifié et signifiant. [...]
[...] Le traitement psychique a donné beaucoup de valeur au langage. FREUD plaçait également le corps au centre de la psychanalyse. Selon FREUD, la relation entre le corps et l'âme est chez l'animal comme chez l'homme, un rapport réciproque Le conflit psychique peut se symboliser sur le corps. Dès 1890, FREUD parle de la magie des mots : les mots sont un bon moyen pour provoquer une modification psychique Toujours selon lui, l'être humain trouve dans le langage un équivalent de l'acte, équivalent grâce auquel l'affect peut être abréagit Dès qu'on parle du langage du symptôme, on peut parler de langage du rêve. [...]
[...] L'auteur dit que cette fonction, face aux éprouvés de l'enfant, met des mots sur ces derniers. La mère va faire violence à l'enfant en interprétant les éprouvés. L amère va transmettre à l'enfant le langage et en même temps, réduire les éprouvés de l'enfant. Cette violence est nécessaire car elle ouvre au langage. L'enfant pourra ensuite partager à travers des sentiments. A cela, peut s'ajouter une violence secondaire, lorsque la mère veut interpréter tout ce que l'enfant exprime. Elle ne laisse plus la place à la propre pensée de l'enfant, ni à l'installation du doute. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture