Selon J.F RICHARD, c'est toute situation à laquelle le répertoire des réponses immédiatement disponibles chez un sujet, ne permet pas à celui-ci, de fournir une réaction appropriée. On ne peut parler de problème, que lorsqu'une solution est possible. La solution doit être obtenue par des moyens intellectuels. On peut dire que si le sujet vient à bout de la situation, par le seul développement d'une capacité ou d'une habilité automatiquement acquise, alors il s'agit simplement d'adaptation ou d'apprentissage. On va analyser des protocoles individuels. On va d'abord identifier les objectifs d'action, les conceptions et les connaissances du sujet. On va utiliser des données comportementales comme la verbalisation [...]
[...] Les fonctions exécutives sont proches de celle du modèle G.P.S de NEWELL et SIMON, qui suppose un traitement séquentiel de l'information. Dans le modèle ARGUS, les auteurs considèrent que plusieurs processus cognitifs arrivent simultanément. En effet, dans le modèle G.P.S, les auteurs postulaient qu'il n'y avait pas de distraction. Or, les humains sont souvent interrompus dans leur résolution de tâche. Ex: Utilisation sémantique chaud - froid : grand - . ? Sanson - cheveu : Achille - . ? Le deuxième est plus complexe, car l'ordinateur n'a pas appris le mythe. [...]
[...] La fixation n'est donc pas supprimée. Si dans une expérience antérieure, il faut dépasser les points, alors il y a facilitation de la solution. Si au contraire, il faut joindre les points, alors la solution est encore plus difficile. Selon J.F RICHARD, le franchissement des limites de la figure témoigne d'un changement d'espace problème. Ce changement est du à la remise en cause de l'interprétation prototypique de l'action de relier deux points. Outre le choix de stratégies, les sujets se distinguent également sur des caractéristiques intrinsèques que l'on appelle les styles cognitifs. [...]
[...] NEWELL et SIMON (1972) vont proposer un modèle de résolution de problème, à savoir le G.P.S (general problem solver). Ex: Problèmes des cannibales et des missionnaires 3 cannibales et 3 missionnaires veulent traverser une rivière. Ils ont un seul bateau qui peut contenir deux personnes, et il n'existe aucun autre moyen de traverser la rivière. Si plus de cannibales que de missionnaires sont sur une rive, les cannibales mangent les missionnaires. Quel est le meilleur moyen pour faire traverser les 6 personnes, sans qu'aucun missionnaire ne soit mangé ? [...]
[...] Ici, comme la solution alternative est extrêmement simple, cela signifie que les sujets ne font pas une analyse du nouveau problème. Ils appliquent immédiatement le processus de résolution, qui a réussi pour les problèmes précédents. IV) HYPOTHESES THEORIQUES EXPLICATIVES : EXEMPLE DU PROBLEME DES NEUF POINTS DE MAÏER Selon l'approche béhavioriste, résoudre un problème c'est découvrir de nouvelles possibilités d'actions. Cette découverte se fait par essais/erreurs, par sélection et association des actions qui réussissent. Selon les gestaltistes, la seconde phase (la solution) est marquée par une restructuration du problème. [...]
[...] Comment les monstres ont-ils pu résoudre ce problème ? Problème de changement 3 monstres extraterrestres à 5 mains tenaient 3 globes de cristal. A cause des particularités physiques des lois de la mécanique qui règnent dans ce monde, les globes et les monstres ne peuvent avoir que 3 tailles : petit, moyen et grand. Le petit monstre tenait le globe de taille moyenne, le monstre de taille moyenne tenait le grand globe, et le grand monstre tenait le petit globe. [...]
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