La psychologie différentielle repose essentiellement sur des questionnaires, des tests de personnalité. On met l'individu en situation, et on l'observe.
L'approche épidémiologique compare des groupes malades et des groupes sains, en recherchant rétrospectivement, tous les facteurs les différenciant (environnementaux, biographiques [...]
[...] On met l'individu en situation, et on l'observe. L'APPROCHE EPIDEMIOLOGIQUE L'approche épidémiologique compare des groupes malades et des groupes sains, en recherchant rétrospectivement, tous les facteurs les différenciant (environnementaux, biographiques, psychosociaux . On distingue 2 types d'études dans cette approche : -les études rétrospectives : on va reconstituer le passé du sujet (malade et non-malade). -les études prospectives : on va suivre une cohorte de sujets dont on a établie au départ, le diagnostic psychosocial complet. Au bout de quelques années, on va mettre en relation le profil psychosocial, avec la maladie qu'a développé l'individu. [...]
[...] -la composante J (job involment) : implication dans le travail. A la fin des années 1960, FRIEDMAN et ROSENMAN (étude longitudinale), ont suivi 3154 sujets masculins âgés de 39 à 59 ans, pendant huit ans et demi. Les résultats mettent en évidence qu'un sujet de type présente deux fois plus de risques qu'un individu de type de développer une maladie coronarienne, indépendamment d'autres facteurs de risques comme la pression artérielle, le tabac, l'obésité . Ce comportement de type induit une activité importante du système nerveux sympathique, ce qui explique la prédisposition à des maladies cardiaques. [...]
[...] Mais, pour des raisons de matériel et de coût, les études rétrospectives sont plus nombreuses. Ex: GROSSARTH-MATICEK (1985-1988) Cette étude a été mené en parallèle en Allemagne et en Yougoslavie. Il y avaient 140000 allemands (1965-1976) et yougoslaves (1972-1982). Chez ces 140000 sujets, on a collecté des données médicales (cholestérol, pression sanguine . des données comportementales (consommation d'alcool, tabac, activités sportives ainsi que des données psychologiques (traits de personnalité). Les sujets les plus jeunes, n'ont pas été inclus dans l'étude, du fait de leur durée de vie trop longue. [...]
[...] -le facteur rapidité /impatience est faiblement corrélé. -le facteur investissement dans le travail présente une prédictivité quasi-nulle. Le type c Le type C est le type de personnalité prédisposé aux cancers : -cognitions dépressives -sentiments de perte de contrôle : impuissance / désespoir -répression des émotions négatives : colère / anxiété -blocage de l'expression des affects -faible émotivité apparente Facteurs psychosociaux et santé physique : étude de faisabilité de CONSOLI (1992). Il a refait l'étude de GROSSARTH-MATICEK avec des sujets français. [...]
[...] -Le type 2 est fortement lié à l'hostilité, à la culpabilité et à la dépressivité. Il peut être interprété comme l'aspect le plus défensif du profil de type A. -Le type 4 correspond à un style sain de relations interpersonnelles : implication dans le travail, faible dépressivité, faible propension à l'hostilité, moins de pathologies déclarées et soutien social plus élevé. II) APPROCHE ALEXITHYMIQUE L'alexythimie désigne l'incapacité de certains sujets, à déchiffrer et à verbaliser leurs émotions, ainsi qu'une absence de vie fantasmatique. [...]
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