La méthode d'audit participatif est une méthode souvent utilisée par les services publics et grandes administrations. C'est une forme d'analyse ou d'évaluation des systèmes ou des dispositifs. On est loin de l'analyse des personnes. Il s'agit d'une analyse systémique et négociée, qui évalue une ou plusieurs fonctions d'un système ou d'un dispositif. On évalue à partir de critères ou d'indicateurs. Le but de cette analyse est d'inventorier les effets, les résultats et les problèmes liés à ces fonctions et d'aider par des recommandations ou des propositions, à leur amélioration. C'est une méthodologie qui contribue à la mise en oeuvre d'une évaluation avec une visée formatrice et dynamisante. C'est une évaluation qui est une aide stratégique à la prise de décision. Elle s'insère dans la dimension politique de l'action d'évaluation. Cette démarche est complètement reliée aux valeurs qui sous-tendent le fonctionnement de l'entreprise.
[...] Il va falloir mesurer l'écart. On présente souvent le diagnostic à travers des points forts, des points faibles et des points incertains, ce qui va permettre de dégager les atouts et les risques. -L'audit doit se terminer par des recommandations qui doivent être recevables, faisables et aidantes. On peut faire des recommandations générales qui portent sur les procédures et des recommandations à objet limité qui vont porter sur de points précis. -Restitution se l'audit : restitution partielle ou globale, restitution écrite ou orale. [...]
[...] Il y a différentes étapes au cours d'un audit : -La commande : il s'agit de différencier les différents partenaires pour légitimer l'auditeur. -L'objet doit être déterminé et circonscrit. A quelle question veut-on répondre ? Quels sont les objectifs ? Il faut se donner des indicateurs, rendre l'objet perceptible à autrui. -Le référentiel, c'est le référent type idéal -La traduction de l'audit dans un document qui va pendre la forme d'un contrat (lettre de mission). Il s'agit pour les auditeurs de proposer leur démarche et leur plan d'action dans un document qui va être contractualisé. [...]
[...] L'étalon est antérieur au contrôle (défini avant), extérieur (défini ailleurs), normatif et indépendant. Un étalon s'use, ce qui fait qu'une certaine forme de contrôle devient inefficace. Le contrôle a aujourd'hui une image très négative socialement. Le contrôle n'est pas l'apanage des contrôleurs. On assiste à l'émergence de formes différentes de contrôle. L'évaluation est une mesure, un écart entre un référent et un référé. Quand on analyse un système, on cherche le référent idéal. Le référé est ce que l'on mesure. [...]
[...] On mesure ensuite l'écart. L'évaluation c'est du sens, une signification du fonctionnement, une recherche des causes. L'évaluation c'est de la prise de données. L'évaluation c'est un niveau idéologique qui repose sur des valeurs. On passe de l'évaluation à l'audit. L'audit est une méthode d'auscultation dans le champ social, un système d'aide à la décision. L'audit n'est pas une étude, un diagnostic, un conseil, une enquête, un contrôle, une inspection, une intervention d'assistance. C'est une démarche clinique qui peut être réalisé à partir de différentes analyses possibles : analyse fonctionnelle, analyse stratégique, analyses systémique, analyse organisationnelle, institutionnelle. [...]
[...] On évalue à partir de critères ou d'indicateurs. Le but de cette analyse est d'inventorier les effets, les résultats et les problèmes liés à ces fonctions et d'aider par des recommandations ou des propositions, à leur amélioration. C'est une méthodologie qui contribue à la mise en œuvre d'une évaluation avec une visée formatrice et dynamisante. C'est une évaluation qui est une aide stratégique à la prise de décision. Elle s'insère dans la dimension politique de l'action d'évaluation. Cette démarche est complètement reliée aux valeurs qui sous-tendent le fonctionnement de l'entreprise. [...]
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