M.L BRUCHON-SCHWEITZER a supposé que les relations entre forme du corps et personnalité, au lieu d'être réelles, étaient plutôt d'origine acquise, soit perçues socialement. Les procédures de KRETSCHMER et SHELDON, étaient particulièrement vulnérables à l'effet de halo, soit vulnérables aux attitudes et aux perceptions qu'un corps peut induire chez autrui. Ces relations peuvent refléter la cohérence des jugements émis, par le même observateur, lorsqu'il doit évaluer simultanément l'apparence physique et la personnalité d'un [...]
[...] Les relations interpersonnelles On constate que les sujets attrayants sont plus sollicités que les autres comme partenaire, camarade, ami ou conjoint. GOFFMAN (1952) a émis l'hypothèse de l'appariement, qui suppose que le choix réel d'un partenaire est fonction de l'estimation que l'on fera de ses propres atouts en matière de beauté, d'intelligence, de qualités personnelles et de revenus. Cette hypothèse a été largement vérifiée. Ce même stéréotype est à l'œuvre chez les enfants de 3 ans. DION a montré que l'enfant le plus beau, est aussi le plus populaire. [...]
[...] Réalité objective du stéréotype Les prédictions du stéréotype de la beauté versus laideur, semblent donc se réaliser, même si les beaux sujets ont en réalité des attributs moins sympathiques, que ceux du stéréotype général. On note une bonne adaptation sociale, une bonne identification aux rôles masculin et féminin, un fort désir de réussir. Si la beauté constitue dans notre société, un privilège indéniable, en revanche, la laideur est bien une disgrâce au double sens du terme. Hypothèse 3 de BYRNE et LERNER est en partie vérifiée. [...]
[...] Ce processus d'inculcation sociale des stéréotypes, paraît précoce et surtout très puissant. Il reste à démontrer que ces attitudes convergentes, vont affecter en retour le sujet cible, c'est à dire démontrer que ces processus attributifs sont intériorisés par le sujet cible. Si l'on démontre cela, on pourra dire que les relations morpho-psychologiques sont d'origine sociale et non pas constitutionnelle (comme le pensait les typologistes). ATTRAITS PHYSIQUES, ATTITUDES ET COMPORTEMENTS INDUITS UN POUVOIR DE FASCINATION Lorsqu'on demande à des sujets de classer par ordre d'importance, les diverses qualités qu'ils apprécient chez autrui, on constate que la beauté physique, lorsqu'elle est citée, vient largement après la sincérité, l'intelligence, le dynamisme, la tendresse . [...]
[...] Elle a demandé à chaque évaluateur de décrire librement, les dix traits de caractère et de comportement les plus probables, pour chacun de ces six personnages. Elle a alors procédé à une analyse de contenu thématique des réponses. Hypothèses Elle émet les même hypothèses que dans sa recherche précédente, à l'aide de questions fermées : -H1 : ces processus d'attribution sont stéréotypés, pour un même somatotype. On observe une concordance au niveau de l'évaluation. -H2 : les contenus inférés à partir des silhouettes sont semblables à ceux mis en évidence par SHELDON. Résultats pour les somatotypes masculins (Cf. [...]
[...] Seule la beauté a un impact important. On peut donc dire que les sujets les plus beaux d'après autrui, ont aussi l'estime de soi la plus élevé, et cela pour les femmes, comme pour les hommes. Ces résultats ont été confirmé par BERSCHEID en 1971, et par MITCHELL en 1976. Estime de soi spécifique L'auteur a voulu explorer l'estime de soi spécifique des sujets. Elle a voulu savoir si ce facteur général (score E.S.T) se décomposait en différentes facettes spécifiques de l'image de soi. [...]
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