L'influence sociale est un thème très large. C'est une question carrefour, peu homogène, d'un champ de recherche très ancien et toujours d'actualité.
Il est question d'indépendance du sujet par rapport au groupe, par rapport à l'autorité, par rapport à la société.
Quand on parle d'influence, on pense au fait que l'action d'une personne ou d'un groupe, devienne une prescription pour l'orientation des conduites d'une autre personne, ou d'un autre groupe.
Dans ce cas, l'influence c'est ce qui provoque des changements de conduites à cause de pressions, d'injonctions dominantes, dans un contexte donné.
L'influence concerne les processus par lesquels les individus ou groupes, diffusent ou modifient leurs modes de pensée ou d'action, lors d'interactions sociales directes ou symboliques.
[...] Il y a 15 groupes de chaque catégorie. Il faut se mettre d'accord sur chaque item de l'échelle, pour avoir une réponse commune. Le compère orthodoxe arrive dans des cas, à faire accepter sa réponse de féminisme extrême groupe sur 10 accepte la réponse du compère. Comme 9 groupes ne se sont pas mis d'accord, on leur propose de répondre individuellement dans un temps T2. On étudie la nouvelle distribution des scores individuels, après influence du compère. Cette nouvelle courbe présente deux caractéristiques : -le compère hétérodoxe a eu une influence positive sur une partie des individus, et une influence négative (rejet) sur une autre partie. [...]
[...] Plus le stimulus est difficile à évaluer, plus le taux de soumission augmente. En introduisant une différence de 7 centimètres entre les formes géométriques, on observe toujours un taux de soumission de Quelle est l'influence du nombre de compères ? Quand il n'y a qu'1 ou 2 compères, la conformité est faible ou nulle. On peut avoir recours à une attribution interne ou internaliser l'erreur. Quand il y 7 compères et plus, on ne peut plus internaliser (effet du groupe). [...]
[...] Les volontaires sont dédommagés du temps perdu (rémunération sur la base du smic-horaire), dès leur entrée dans le laboratoire. Les sujets rencontrent par hasard un compère, qui leur explique que ce laboratoire travaille l'influence de la punition sur la mémoire. MILGRAM n'est pas cognitiviste : les sujets sont placés dans des situations non-ambigues (intensité des chocs électriques et effets indiqués La seule V.D est le taux d'obéissance, qu'il évalue de deux façons : -nombre de personnes qui vont jusqu'au bout de l'expérience (450 volts). -choc moyen maximal. [...]
[...] Ex : groupe d'étudiants intéressés par l'action sociale. SCHACHTER leur soumettait un dossier d'un mineur délinquant, avec des éléments sévères, et d'autres plus compréhensifs. Il fallait que le groupe situe sa décision sur une échelle bipolaire : mesures éducatives ou mesures de 6 mois de prison ferme. La préenquête montre que le groupe est unanimement du côté non-répressif. SCHACHTER introduit alors un compère dans ce groupe, qui prône une solution répressive avec des arguments. Le compère intervient ni plus ni moins, que la moyenne de tous les autres. [...]
[...] S'il est vrai que la non conformité comporte des risques, inversement, un individu peut supporter d'être ou de se vivre comme totalement conforme au groupe ? Pour conserver une image de soi positive, il faut à minima pouvoir se différencier des autres. CODOL a mis en évidence un phénomène de sur-conformité. Il présentait à un groupe qui se connaissait, une tâche de coopération. La tâche était un prétexte pour que chacun évalue par écrit, son degré personnel de coopération, et celui des autres. Les individus s'estiment plus conforme que les autres, à la consigne (effet P.I.P). [...]
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