Il faut bien faire la différence entre l'expertise psychologique qui a plutôt un versant dynamique et l'expertise psychiatrique qui quant à elle a un versant pragmatique. Le psychologue est plutôt dans une perspective dynamique dans le sens où l'accusé bénéficie d'une évaluation qui peut lui permettre de recevoir ultérieurement les soins adaptés. Pour ce faire, le psychologue doit être en mesure d'apporter des éléments d'appréciation sur le mode de vie présent et passé de l'accusé. Le psychologue intervient sur un mode évaluatif ...
[...] Sa première mission est celle de l'expertise psychologique de l'accusé et/ou de la victime. Pour être expert près des tribunaux quand on est psychologue clinicien, il y a certaines modalités d'inscription : *il ne faut pas être auteur de faits qui ont donné lieu à une condamnation pénale *il ne faut pas être l'auteur de faits qui ont donné lieu à une sanction disciplinaire ou administrative *il doit avoir exercé pendant un temps suffisant (environ dix ans) une profession en rapport avec sa spécialité *il doit être âgé de moins de soixante dix ans *pour le dossier, il faut demander au procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance du ressort dans lequel le psychologue exerce son activité la possibilité d'exercer cette fonction *pour le dossier, il faut donner sa spécialité en tant que psychologue, ses titres et ses diplômes, un extrait de casier judiciaire, un document attestant de la nationalité française. [...]
[...] A la fin de la tâche, on fait une évaluation fictive de la créativité par l'expérimentateur. Il y a trois types de feedback, pour le sujet et le compère, qui sont soit une appréciation positive, soit une appréciation négative, soit pas d'appréciation (sous prétexte d'un manque de temps). Cela permet de voir si la situation de dévalorisation publique mène à un comportement délinquant. Le feedback donné au compère a pour objectif de savoir si on va s'affilier ou non à une autre personne qui a subie le même sort. [...]
[...] (1997). Théorie de la justice. Paris : Seuil. Roché, S. (1993). Le sentiment d'insécurité. Paris : Presses Universitaires de France ROC Villerbu, L., Ambrosi, A., Gaillard, B. & Lebas, P. (2003). Dangerosité et vulnérabilité. Paris : L'harmattan. (clinique) Zaubermann, P., & Robert, P. (1995). [...]
[...] Les théories biologiques apparaissent avec LOMBROSO qui est un psychiatre italien à l'origine de la criminologie. LOMBROSO a élaboré les premières explications scientifiques de la délinquance. Le criminel, le délinquant (LOMBROSO ne fait pas de différence entre les deux) est un homme primitif. On fait dans ce cas un lien entre le criminel et les caractéristiques physiques. Depuis 1996-1997, cette théorie est annulée. Les théories sociologiques pensent que les facteurs explicatifs de la délinquance se trouvent dans l'environnement. Deux mouvances se dégagent. [...]
[...] L'échec seul ne peut rendre compte du comportement délinquant observé dans les expériences précédentes. Le problème qui se pose alors est celui de la dilution de responsabilité. Cette hypothèse alternative nécessite une quatrième expérience dont l'objectif est de montrer que le vol n'est pas du à une dilution de responsabilité. Pour ce faire, il va y avoir des différences avec la première expérience. Il n'y a pas de compère. Autrement dit, personne n'assiste au feedback reçu par le sujet. C'est seulement après que le compère se présente en salle d'expérimentation. [...]
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