Les illusions, hallucinations, et hallucinogènes

Résumé du document

Mémoire de psychologie (troisième année) réalisé dans le cadre du module de neurobiologie. Celui-ci est composé de recherches sur le thème de l'illusion, l'hallucination et les substances hallucinogènes, et agrémenté d'un certain nombre de schémas. Document de 23000 mots.

Extraits

[...] - libération présynaptique du neuromédiateur par le neurone émetteur, dans l'espace ou fente synaptique compris entre deux neurones. - liaison du neuromédiateur libéré sur des sites spécifiques portés par des récepteurs présents dans la membrane du neurone récepteur postsynaptique. - inactivation du neuromédiateur libéré, par dégradation ou par recapture par le neurone qui l'a libéré. Actuellement une quarantaine de neuromédiateurs ont été décrits comme intervenant dans le fonctionnement du système nerveux central et un même neurone peut libérer plusieurs médiateurs. Les divers systèmes de neuromédiateurs interagissent entre eux de manière très complexe. [...]

[...] ALLAIN 1995 De ce point de vue, l'approche pharmacologique a surtout été fructueuse par l'étude du mécanisme d'action des substances hallucinogènes ou, à un degré moindre, des médicaments pouvant induire des hallucinations (psychotropes, psychostimulants, antiparkinsonniens, analgésiques, anesthésiques, etc ) ASSAD 1994 La littérature et les données actuelles se résument ainsi en grande partie aux neurotransmetteurs surtout aminergiques (et majoritairement la sérotonine), les récepteurs opioïdes, les récepteurs ou sites de type sygma (O'NEILL 1995), les récepteurs aux acides aminés excitateurs. La question du rapport existant entre ces hallucinations pharmacologiques et les hallucinations rencontrées en clinique humaine reste néanmoins toujours entière QU'EST-CE QU'UN HALLUCINOGENE ? Ce terme vient du latin hallucinare : se tromper, divaguer. Il fut proposé en 1954 par les psychiatres américains HOFFER, OSMOND et le canadien SMYTHIES. Il s'agit de substances psychoactives d'origine naturelle ou synthétique. [...]

[...] Excitantia : produit des effet excitationnels : café, thé, amphétamines. Ces drogues sont utilisées dans le dopage sportif ou intellectuel d'où mise en place de législations internationales anti-dopage. Dans cette classification, seuls certains produits créent des états hallucinogènes ou psychédéliques 4.2 POINT DE VUE CLINIQUE LES ETATS MODIFIES DE CONSCIENCE OU LA TRANSE Ils sont essentiellement définis comme : "ECM (états de conscience modifiée) ou EMC (états modifiés de conscience), ce sont des expériences au cours desquels le sujet a l'impression que le fonctionnement habituel de sa conscience se dérègle et qu'il vit un autre rapport au monde, à lui-même, à son corps, à son identité" (G. [...]

[...] Les acouphènes sont des conséquences directes de perturbations du traitement de l'information sonore. On peut bien parler d'illusion car la personne perçoit ce qui n'est pas émis réellement, c'est une illusion plus individuelle, que tout le monde ne peut pas expérimenter, et qui peut s'assimiler à une maladie. Une illusion donc, à laquelle il est difficile de remédier, mais qui se solde souvent par l'acceptation et l'habitude Les illusions vocales Voici un schéma présentant les différents organes qui interviennent dans le fonctionnement de la voix : Lorsqu'elles sont ouvertes, les cordes vocales libèrent un espace appelé glotte (cf. [...]

[...] D'autres illusions s'expliquent par la sélectivité des neurones visuels à l'orientation ou à la taille. Dans ce cas, il existe des interactions inhibitrices entre neurones codant des orientations ou des tailles voisines qui rendent compte des effets de contraste mentionnés Les seconds types de mécanismes font appel aux activités exploratoires des sujets, qu'il s'agisse soit de mouvements oculaires, soit de déplacements de l'attention ( cf les centrations de PIAGET Cependant, ces illusions sont obtenues pour des durées de présentations brèves, et de ce fait, ne permettent pas leur exploration D'autres explications enfin, sont centrées sur le rôle de processus plus centraux mettant en jeu des représentations cognitives plus ou moins complexes. [...]