Il établie un lien entre éléments infantiles, refoulement et construction de l'inconscient.
Pour lui, le comportement adulte résulterait des aménagements pulsionnels au cours de l'enfance.
L'?uvre de FREUD relève un ...
[...] Pour elle, il y a une grande importance de la période préœdipienne, les deux premières années, car l'appareil psychique est bien structuré dès la naissance. Elle va parler en terme de vis fantasmatique, issue des pulsions corporelles. Pour elle, il y a un moi archaïque dès la naissance. Il est en crise, avec les pulsions contradictoires de vie et de mort, avec l'angoisse. La naissance serait en soi, un traumatique. De tout cela, une angoisse de persécution provenant du monde extérieur, se met en place. [...]
[...] KLEIN nomme ces deux objets : la position schizo paranoïde. Dans les 6 mois, l'enfant prend conscience que sa mère est un tout. L'enfant set alors capable de se représenter sa mère, ed la reconnaître. Il va avoir l'impression que ses pulsions agressives peuvent faire disparaître sa mère. D'où une forme d'angoisse : l'angoisse dépressive (position dépressive selon KLEIN). L'enfant, face à son malaise, va se tourner vers le père : ce qui préfigure le complexe d'Œdipe. La mère peut être présente ou absence, bonne ou mauvaise, tantôt aimée, tantôt haïe, mais la mère demeure. [...]
[...] Cette détresse fait que les excitations pulsionnelles (ex : faim) sont ressenties comme une menace directe et totale car l'appareil psychique n'a pas les moyens de donner sens ou de fournir une réponse adaptée. De cet état de détresse, surgit une angoisse première. Elle constitue le prototype de toute situation traumatique ultérieure. La construction de la relation d'objet est simultanée au développement des différentes instances (ça, moi et sur moi). FREUD introduit la notion de sexualité infantile qui est indifférenciée. Cette sexualité vise à réduire une tension somato-psychique, et d'accéder au plaisir. [...]
[...] Les processus psychiques vont tendre à obtenir du plaisir immédiat. Satisfaction/insatisfaction d'où émerge l'objet maternel Premier temps : la pulsion est diffuse, auto-érotique, anobjectale, située dans une indifférenciation moi/non moi. L'objet qui permet d'accéder à la réduction de l'attention et au plaisir est l'objet partiel : le sein. Petit à petit, le plaisir va se détacher de la fonction alimentaire. Il va apparaître le besoin de répéter ce plaisir, séparément de la nutrition. Simultanément, parce que la mère s'absente (absence = non réponse), l'attente de la satisfaction va faire naître la frustration et l'accroissement du déplaisir. [...]
[...] Le besoin physiologique produit émotionnellement le besoin d'autrui. Autrui est source de frustration (il ne répond pas toujours), autrui est celui sur lequel l'enfant projette son agressivité. La frustration est maturante, elle ouvre sur la pensée symbolique, c'est à dire la capacité inconsciente d'établir un lien entre deux significations, dont l'une se substitue à l'autre, et en devient l'expression. La permanence de l'objet Ex : le jeu de la bobine Quand la mère s'éloigne, le petit enfant joue avec sa copine, et prononce deux mots : loin, voici. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture