Françoise Dolto, psychanalyste de l'enfant, utilise donc la méthode analytique, qui consiste à faire la libre association, à laisser le patient parler.
Elle fut réputée pour l'efficacité de son travail de clinicienne, mais aussi reconnue pour son travail théorique poussé notamment sur l'image du corps. Elle reprend les théories lacaniennes, rajoute, approfondie ses concepts (...)
[...] Il ne faut pas oublier que ses évaluations et compréhensions sont relatives et que la relation avec le patient reste une relation intersubjective à vocation intrasubjective. CONCLUSION : Nous avons donc tenté de porter quelques éclaircissements, concernant le domaine de la psychologie. En tant que psychologue, nous avons donc pour but de soigner l'âme des personnes. Pour cela, la psychanalyse freudienne, développe des concepts qui touchent le patient (association libres, la sincérité mais qui touche également le psychanalyste (attention flottante, neutralité .). [...]
[...] et il en est conscient, car quand elle lui dit qu'il est un bébé humain et qu'il ne sera jamais un bébé animal, Mathias acquiesce et répond OUI. Au fur et à mesure des séances, le contact se met en place progressivement entre l'enfant et Eliacheff. Lors des premières séances, il avait beaucoup de mal à entrer dans le cabinet, alors que maintenant, il s'y sent bien, en confiance. Il se montre très attentif et très intéressé par les discours de caroline Eliacheff. A la septième séance, il a 2 ans, c'est la première rencontre entre la psychanalyste et les parents de mathias. [...]
[...] Chez l'enfant, la demande émane nécessairement de l'entourage. Cet entourage est de plus nécessaire à l'avancée de l'analyse, car c'est lui qui permettra au thérapeute de connaître l'anamnèse du petit patient ainsi que les raisons pour lesquelles, il est devant lui. Autrement dit, la première différence dans la méthode clinique, est ici le contact de l'analyste avec l'entourage. En effet, avant même de s'adresser à l'enfant, le psychanalyste s'adresse à l'entourage qu'il s'agisse de la famille ou de professionnel éducateur. [...]
[...] CONCEPTS DE FRANÇOISE DOLTO Il s'agit ici, de définir, et de fournir un rapide approfondissement, sur deux points qui nous semblent essentiels, dans la pratique de la psychanalyse de Dolto. Il s'agit de la notion d'image inconsciente du corps et la technique du dessin. Le Premier concept est l'Image inconsciente du corps. A l'origine de ce concept, le stade du miroir, (l'enfant apprend à s'identifier, à se reconnaître devant le miroir), explicité par J. Lacan. Elle reprend donc ce stade pour amener vers le concept d'image inconsciente du corps. Elle explique que ce stade, c'est l'aboutissement du sujet, en constitution depuis la naissance. [...]
[...] L'enfant peut projeter, toutes sortes de choses dans un dessin. Un simple trait, représente quelque chose de précis pour l'enfant. La deuxième implication, serait à dégager du processus de représentation de lui-même, c'est à dire que Dolto nous dit l'enfant dessine son portrait Elle ne se réfère pas au contenu visuel du dessin, mais à quelque chose qui serait l'expression d'une représentation, que l'enfant se ferait de lui-même. Elle cherche à savoir comment il a fabriqué son symptôme et c'est à cet endroit que Dolto formule son hypothèse fondatrice, ce quelque chose qui est déjà référé au corps, alors que l'enfant n'a pas encore intériorisé les limites objectives. [...]
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