Document ayant été réalisé dans le but d'être assemblé sous forme de poster scientifique. Il décrit une expérience en psychologie cognitive sur l'influence de la fatigue et du type d'items sur les capacités mémorielles. Les questions que l'expérience a cherché à élucider sont les suivantes : Tout d'abord, la fatigue a-t-elle une influence sur la mémoire ? Le nombre de mots ou de non-mots mémorisés dépend-il du taux de fatigue ? D'autre part, les non-mots sont-ils plus ou moins bien mémorisés que les mots ? En d'autres termes, la notion de sens intervient-elle lorsqu'il s'agit des capacités mémorielles ?
[...] L'humanité, en tant qu'elle est considérée comme une suite d'évènements où chaque maillon soutient le suivant, ne saurait se passer de la mémoire. C'est justement ce qui rend cette instance passionnante et qui donne envie d'en percer le secret. Tout comme les chercheurs précédemment cités je me suis intéressée à ce domaine et l'ai choisi comme thème d'expérience, autant pour sa richesse et sa diversité que pour les possibilités expérimentales concrètes qu'elle est à même d'offrir. Cadre théorique Des études antérieures ont déjà été menées dans le domaine de la mémoire en rapport avec la fatigue. [...]
[...] Ainsi, le groupe des non fatigués a retenu plus d'items que celui des moyennement fatigués, qui a retenu plus d'items que le dernier groupe, à savoir le groupe des fatigués. Cette variation en fonction de la fatigue serait dû à un ralentissement de l'activité cognitive, notamment au niveau de la capacité de concentration. Il se pose tout de même dans notre expérience le problème de la subjectivité de l'évaluation du taux de fatigue. En effet chacun a définit son propre taux de manière plus ou moins arbitraire et cette évaluation de la fatigue n'est en aucun cas scientifique. [...]
[...] D'autre part, la grande différence dans la mémorisation entre mots et non-mots nous amène à affirmer que la capacité mémorielle est indéniablement en rapport avec le sens ou au contraire l'absence de sens des éléments à retenir. C'est également le résultat auquel sont parvenues les expérimentations antérieures, notamment celles d'Ebbinghaus. La mémoire est en grande partie liée au sens, bien qu'elle soit physiquement capable de retenir quelque chose d'insensé, mais ceci dans de moindres mesures et en faisant tout de même appel à des processus sémantiques d'association. [...]
[...] Enfin, le sujet fait de même avec une liste de 25 non-mots de 4 lettres répartis de la même façon que la liste précédente. Cette démarche nous a également permis de recueillir une note sur 25 pour chacun. Comme stipulé dans le paragraphe contrôle des variables il faut savoir que la 2ème et 3ème phase de l'expérience sont sujettes à une rotation, c'est-à-dire que certains sujets passent d'abord l'épreuve des mots puis celles des non-mots, tandis que pour d'autres sujets c'est l'inverse. Resultats Tableau des moyennes L'analyse statistique des écart-types nous montre une certaine homogénéité des résultats. [...]
[...] Enfin, il serait aussi possible que la fatigue n'influence de manière très significative la mémoire que lorsqu'elle est considérée à grande échelle. Un état de fatigue alarmant, voire même pathologique, aurait certainement plus d'influence sur les capacités mémorielles qu'une simple fatigue légère telle que l'on pourrait observer par exemple chez une personne à 9 h du matin. Ce serait donc un taux de fatigue quantitativement élevé qui provoquerait un changement, un grand ralentissement de l'activité de la mémoire. Notre première variable accrédite nos hypothèses, nous allons voir qu'il en est de même pour notre seconde variable concernant la mémorisation selon le type d'items. [...]
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