Depuis la nuit des temps, le rêve interroge et fascine l'être humain. Dans l'antiquité, Egyptiens et Grecs s'y sont intéressés de très près, de même que les Indiens, qui y voyaient une porte vers un ailleurs d'où les morts s'adressaient aux mortels.
Grâce à Freud, nous savons maintenant que le rêve fait partie intégrante de notre identité. Il laisse sur nous des empreintes qui ne sont pas sans nous affecter, et engage notre psyché comme notre biologie en dévoilant d'étranges scénarios dont nous sommes le héros (...)
[...] La majorité de nos rêves est à placer dans cette catégorie. Pour les comprendre, il est nécessaire de les analyser. Enfin, les rêves classe 3 sont régulièrement accompagnés d'une angoisse, due à un désir refoulé, qui interrompt le rêve. Elle n'est pas présente dans les rêves de classe 2 grâce au travail du rêve Qu'est ce qu'il faut pour "construire un rêve" ? Les souvenirs de notre vie diurne semblent être la base de notre production onirique, c'est-à-dire le "matériel" permettant au cerveau de "construire" le rêve. [...]
[...] Cela pourrait expliquer pourquoi lors de nos songes nous n'avons ni esprit critique ni orientation temporelle. Figure 2 : Cerveau humain, régions cérébrales et circuits neuronaux 2. Le processus biologique du rêve Plusieurs théories s'opposent quant aux processus déclencheur du rêve. Selon les connaissances actuelles, obtenues grâce à l'imagerie cérébrale et aux études chez l'animal, le rêve serait le résultat de deux facteurs principaux. Des impulsions nerveuses sont envoyées par le tronc cérébral durant le sommeil paradoxal, ayant pour résultat l'activation du cerveau comme lors de l'éveil. [...]
[...] D'autre part, selon le psychiatre et neurobiologiste J. Allan Hobson (2002), le rêve comporterait 5 traits essentiels : des hallucinations sensorielles détaillées (surtout une suite d'images visuelles, une illusion de la réalité, une pensée illogique, des émotions intenses et une difficulté à se souvenir avec précision du rêve au moment du réveil. Il existerait, par ailleurs, des rêves typiques que tout le monde aurait fait au moins une fois dans sa vie comme par exemple être attaqué ou poursuivi, tomber dans le vide etc Quand rêve-t-on ? [...]
[...] D'autres scientifiques, comme le neurobiologiste Jean-Pol Tassin, pensent que les rêves se forment au moment du réveil. A ce moment, la brusque libération de noradrénaline et de sérotonine (qui étaient bloquées pendant toute la durée du sommeil paradoxal) amènerait un changement rapide au mode de fonctionnement cérébral. On passe alors d'un mode de traitement de l'information inconscient, très rapide (le sommeil paradoxal), à un mode cognitif, plus lent, permettant alors la construction du rêve. De ce fait le rêve ne serait que le résultat d'un brusque changement de mode de fonctionnement et ne durerait que quelques secondes correspondantes au temps du micro-éveil, contrairement aux autres théories qui comptent le temps du rêve comme durant dix à vingt minutes, soit le temps que dure un épisode de sommeil paradoxal. [...]
[...] Il consacra une grande partie de sa vie à la recherche sur le domaine de l'inconscient. La TEP est une méthode d'imagerie médicale qui permet mesurer une activité métabolique en 3 dimensions qui consiste à injecter un traceur pour obtenir une image du fonctionnement d'un organe, d'un tissu ou d'un groupe de cellules ; on parle d'imagerie fonctionnelle. Elle diffère donc des techniques d'imagerie par rayons X (radiologie, scanner) et par résonance magnétique (IRM) qui se limitent aux images de l'anatomie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture