Chez l'être humain, la communication est essentielle. Elle utilise le langage verbal (paroles, et phrases) et aussi le langage non verbal (gestes, intonations et rythme des phrases, postures etc.). Le langage est donc un processus permettant la communication parmi les pairs utilisant les mêmes codes. Il nous informe grandement sur le groupe qui l'utilise. La parole, bien qu'étant le véhicule acoustique de la communication orale s'exprime par le rythme et la durée. Or, il existe de nombreux troubles du langage.
[...] Les troubles de la fluence : L'auteur A. VAN HOUT note l'importance de l'étude de la fluence chez le sujet bègue. D'après Monfrais-Pfauwadel (1995) et Starkweather (1981) la fluence dépend à la fois de la capacité à mouvoir les articulations sans efforts et de la capacité de respecter les pauses actives du discours sous- tendant les éléments cognitifs et linguistiques qui le rendent significatif La non fluence est caractéristique du trouble dysphémique. La bègue à tendance à faire des répétitions par excès et des pauses trop longue qui créent un vide. [...]
[...] Ainsi, ces comportements peuvent être à l'inverse de ce qui pourrait diminuer le trouble du jeune comme une fausse indifférence, une pression a la fois temporelle et affective avec des moqueries ou des conseils promulgués au petit. Bien vite, la parole deviendrait un sujet tabou. De plus, certains considèrent que le bégaiement se développe lorsqu'ils ont des parents anxieux, angoissés et perfectionnistes. Ainsi, lorsque l'enfant fait des fautes de langages, hésitent ou ont de légers troubles, normaux lors des phases d'apprentissage du jeunes enfant, ceux-ci s'alarment trop vite et de façon trop brutale, excessive, ce qui pousse l'enfant à parler d'une manière plus fluide qu'il n'en ais capable. [...]
[...] L'attitude de l'interlocuteur actif peut être conseillée à la famille. Elle consiste à s'intéresser à tout ce que l'enfant va dire sans prendre le rôle de juge ou de conseiller en parole. L'idée est de relancer la communication pour la rendre plus facile tout en restant dans son rôle d'interlocuteur. On donne priorité à la qualité de la communication en proposant des mots qui accrochent à l'enfant, en lui posant des questions puis en lui proposant des réponses. L'adoption de cette attitude donne à l'enfant bègue la certitude qu'on a envie de le comprendre et suffira à débloquer sa parole. [...]
[...] RIGOARD, il existe une association entre larynx, respiration et articulation. Il y a deux types de recherche sur le fonctionnement laryngé chez les sujets bègues : - La première regarde le fonctionnement laryngé en fonction des diffluences ; - La deuxième regarde le fonctionnement laryngé même quand le bègue parle de façon fluente donc on veut voir si le bègue n'a pas une difficulté constante. Afin d'étudier le fonctionnement laryngé, plusieurs méthodes peuvent être utilisées : Electroglottographie c'est un principe fondé sur la capacité de conduction électrique des tissus du corps humain. [...]
[...] Mesure du bégaiement : Pour mesurer le bégaiement on utilise un indice de sévérité où l'on divise le nombre de syllabes bégayées par le nombre de syllabes prononcées et l'on multiplie le tout par 100 et ce en fonction d'une minute d'échantillon de langage conversationnel. Normalement on produit 5 à 6 syllabes par secondes, la durée des syllabes dépend de la longueur des mots, si celle-ci augmente, cela entraîne une augmentation de la vitesse articulatoire avec un raccourcissement des segments articulatoires syllabiques produit. Dans le cas du bégaiement il faut tenir compte des pauses. Analyse des diffluences : Il existe trois types de diffluences : Les répétitions : Elles portent sur des phonèmes. [...]
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